Municipalité de Preissac dans l’Abitibi-Ouest
La municipalité de Preissac occupe un territoire de 490 kilomètres carrés dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue. Cependant, sa population permanente est d’environ 720 Preissacoises et Preissacois.
Preissac est situé à 30 kilomètres au Sud-Ouest d’Amos. La municipalité est traversée par la rivière Kinojévis et ses affluents. Un certain nombre de lacs se trouvent également sur son territoire, dont le lac Preissac qui donne naissance à la rivière Kinojévis et le lac Fontbonne.
Preissac a été nommée en l’honneur de Joseph-Hyacinthe de Preissac, officier du régiment de Berry qui a défendu Québec et qui a participé à la Bataille de Sainte-Foy, lors de la guerre de Sept ans. Le lac Fontbonne a été également nommé en l’honneur d’un officier de l’armée française, notamment en l’honneur du commandant du Régiment de Guyenne.
La rivière de Kinojévis quant à elle porte un nom d’origine algonquine qui signifie petit brochet.
La localité de Preissac fut fondée en 1934 par des colons provenant de Saint-Raphaël dans Bellechasse. Ces colons se sont établis au bord de la Kinojévis, dans le sud du canton de Villemontel, dans le cadre du plan Vautrin qui visait la colonisation des lieux pendant la Grande Dépression.
En 1936, le premier moulin à bardeau a été érigé près du pont par M. Lorenzo E.Grenier. Un autre moulin, cette fois à vapeur, a été construit en bas des rapides en 1940 et un autre au lac Fontbonne en 1945.
Preissac a été érigée civilement en municipalité en 1979.
Aujourd’hui, Preissac possède trois principales sources de revenus : l’agriculture, la forêt et les mines. Il y a trois fermes. De plus, les terres ont un bon potentiel pour la culture biologique.
Côté forêt, les scieries ont toujours joué un rôle important dans l’économie du village.
Quant aux mines, c’est en 1906 qu’un ingénieur allemand du nom de Deller a découvert les ressources de Molybdénite dans ces lieux et une mine y a été exploitée de façon intermittente de 1914 à 1971.
Dans les années 1970, d’importants gisements d’or, d’argent, de cuivre et de zinc y ont été découverts, la mine Bousquet a donc été ouverte en 1979, la mine Doyon en 1980 et la mine Dumagami (Laronde) en 1988.
Soulignons que selon les données du site Web de Preissac, de 1990 à 2004, plus de 50% de la production totale d’or au Québec était extraite de mines du territoire de Preissac.
Les mines Laronde et Doyon sont toujours en opération et ces entreprises minières se trouvent parmi les plus importants employeurs de l’Abitibi-Témiscamingue. De 15 à 20% de la population active de la municipalité de Preissac sont employés dans ces mines.
Dans la municipalité de Preissac, il y a de nombreuses opportunités de pratiquer la chasse, la pêche et la pêche blanche. Il existe des sentiers de motoneige, des sentiers de ski de fond, des sentiers pédestres. Une randonnée dans le parc des Rapides ou dans le sentier de randonnée pédestre de la Roche vous donne l’occasion de relaxer dans un splendid décor. Privilégié d’un réseau de lacs et de rivières navigables, on y compte plusieurs rampes de mise à l’eau.
Chaque été, un Festival des Rapides, Descente des Rapides de Preissac, se tient dans la municipalité depuis le début des années 1980.
Situé sur la route 395 (via route 117, une dizaine de kilomètres au nord de Cadillac et entouré des lacs Preissac, Chassignol et Fontbonne, le Domaine Preissac offre d’excellentes opportunités pour les mordus de la pêche blanche, des pistes cyclables des forfaits motoneige, la baignade, un réseau de sentiers pédestres… Canards, lièvres, ours, perdrix, achigans, brochets et dorés ne font que vous attendre…
Historique de la municipalité de Preissac
Située à 30 km au sud-ouest d’Amos et à 60 km à l’ouest de Barraute, entre Saint-Norbert–de-Mont-Brun et La Motte, Preissac est arrosée par l’importante rivière Kinojévis ainsi que la rivière La Pause et compte un plan d’eau important, le lac Preissac. Les Preissacois sont originaires de Saint-Raphaël dans Bellechasse pour la plupart et ont fondé le premier établissement en 1934, dans le sud du canton de Villemont, dans le cadre du plan Vautrin d’aide à la colonisation, établi en 1934.
À cet égard, le nom de la paroisse de Saint-Raphaël, fondée en 1936, demeure fort éloquent, encore qu’il faille plutôt y voir, suivant le missionnaire colonisateur Josaphat Goulet, un hommage à l’archange Raphaël, célèbre par ses miracles opérés sur le bord des eaux d’un lac.
L’une des nombreuses municipalités de la région abitibienne à avoir reçu le nom d’un militaire du XVIIe siècle, Preissac, qui tire son appellation du canton proclamé en 1916 dans lequel elle se situe, n’a été érigée en municipalité qu’en 1979.
Ce nom célèbre la mémoire de Joseph-Hyacinthe de Preyssac, officier du régiment de Perry qui participe à la bataille de Sainte-Foy, en 1760, et y reçoit une sérieuse blessure. Une commune française du Quercy, à l’ouest du Lot, porte également le nom de Prayssac et une autre celui de Preyssac d’Excideuil en Dordogne. Bien qu’une mine de molybdénite ait été découverte à cet endroit en 1901, ce minéral n’a contribué que pour peu à la prospérité de la municipalité de Preissac, étant donné qu’elle n’a été exploitée qu’entre 1914 et 1929. De nos jours, quelques mines d’or et de cuivre procurent du travail à certains résidents. Le territoire preissacois est polarisé au nord, dans la zone d’influence d’Amos et, au sud, dans celle de Malartic et de Cadillac.
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