L’OLF (Office de la langue française) dit non à la police de la langue
L’Office de la langue française est farouchement opposé au retour de la commission de protection de la langue française, une concession faite par Québec aux militants péquistes de Montréal, qui jugeaient le « bouquet de mesures » linguistiques bien timides.
« Quand j’en ai entendu parler, c’est vrai que j’ai eu de la difficulté à comprendre le bien-fondé de cette nouvelle créature », d’admettre Mme Nicole René, la présidente de l’Office de la langue française. Elle souligne que depuis, à la suite de ses représentations d’ailleurs, le gouvernement a modifié le projet de lois 40 pour le rendre plus acceptable.
Les contribuables devront, en cette période de dures compressions, payer pour la création du nouvel organisme – lors de sa disparition, la CPLF avait un budget de l’ordre de deux millions par année.
À Québec, on indique que la nouvelle commission devrait compter une vingtaine de personnes – la précédente version comptait 33 employés.
(Cette nouvelle parait dans les médias québécoises le 18 juin 1996).
Pour les réseaux sociaux : L’OLF s’oppose farouchement au retour de la commission de protection de la langue française.
Pour compléter la lecture :
- Chève ou Cheffesse ?
- Langue québécoise