Ville de Pointe-Claire sur l’île de Montréal
La Ville de Pointe-Claire occupe une superficie de plus de 19 kilomètres carrés. Elle est située sur l’île de Montréal, dans la région administrative de Montréal qui fait bien sûr partie de la Communauté métropolitaine de Montréal. Plus de 31 mille Pointe-Clairaises et Pointe-Clairais y habitent.
Pointe-Claire s’est développée au sein d’un milieu naturel exceptionnel, sur la pointe de l’île de Montréal qui s’avance jusqu’à l’intérieur du lac Saint-Louis. Le toponyme est d’ailleurs en rapport avec les caractéristiques géographiques de la ville.
Plusieurs bâtiments patrimoniaux se trouvent sur son territoire, principalement en bordure du lac Saint-Louis. Aujourd’hui, la ville de Pointe-Claire a conçu un circuit historique le long de ces lieux qui permet de découvrir la riche histoire de la localité. Au total, on dénombre à Pointe-Claire environ 150 édifices historiques.
On y trouve des bâtiments de divers types et styles, de l’architecture rurale et villageoise jusqu’à l’architecture de villégiature. Ainsi, on peut y voir une cité-jardin, un site industriel historique, une chapelle, une église, un ancien moulin avec un centre d’interprétation et d’autres témoins du passé.
Le territoire de Pointe-Claire commence à être colonisé vers le début du XVIIIe siècle. À partir de 1706, les premiers colons procèdent au déboisement des rives et une première route est ouverte le long du lac de La Présentation, jusqu’à l’extrémité ouest de l’île de Montréal.
À l’époque, le territoire était divisé en trois côtes : Saint-Rémy (aujourd’hui, les terrains autour du boulevard des Sources), Saint-Jean et Saint-Charles (les boulevards actuels des mêmes noms). La paroisse de Saint-François de Sales, fondée en 1713, regroupait les trois côtes. Mais vers 1720, la paroisse changea de nom et devint la paroisse de Saint-Joachim.
En 1834, la paroisse fut érigée canoniquement par Mgr Signay et l’année suivante, en 1835, Pointe-Claire est érigée civilement.
C’était à l’origine une municipalité agricole, mais vers la seconde moitié du XIXe siècle, avec l’arrivée de vacanciers d’expression anglaise attirés par la beauté de la région, on commence à développer des quartiers résidentiels, notamment des maisons d’été. Ces changements sont dus avant tout à l’arrivée du chemin de fer du Grand Tronc en 1855. Le trajet entre le centre-ville de Montréal et Pointe-Claire est désormais réduit à quarante-cinq minutes et le site devient donc très accessible.
Au tournant du XIXe siècle, on y érige plusieurs hôtels, aujourd’hui disparus, et on construit des habitations privées pour les louer aux vacanciers, ainsi que des cottages saisonniers et des chalets.
L’incorporation de la ville de Pointe-Claire a lieu en 1911. Quelques fusions avec des villages proches se sont succédé au fil des ans et à la suite de la construction de l’autoroute, le long de la voie de chemin de fer, en 1940, le rôle de banlieue de Pointe-Claire se précise.
Aujourd’hui, Pointe-Claire est une des villes résidentielles les plus prospères de l’île de Montréal.
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