La pauvreté au Québec
En 1986, on comptait 615 000 ménages pauvres au Québec, contre seulement 597 000 en Ontario, province la plus peuplée du pays; au Canada, un pauvre sur trois est Québécois.
Moins de 10 % des pauvres du Québec vivent à la campagne: on retrouve près de 70 % des pauvres dans les grandes villes, principalement à Montréal.
«S’instruire, c’est s’enrichir»: les diplômés universitaires représentent à peine 5 % des pauvres, qui sont près de 81 % à ne pas avoir terminé leurs études secondaires.
On compte 315 000 enfants québécois âgés de moins de 17 ans vivant dans une famille pauvre.
Le Québec a un taux de pauvreté infantile de 18,9 %, soit un des plus bas au Canada. Cependant, cela ne signifie pas une plus grande prospérité, mais plutôt le fait qu’en moyenne, les familles pauvres du Québec ont moins d’enfants que dans le reste du pays.
Les personnes qui vivent seules représentent 54 % des pauvres de la province. Le tiers de ces pauvres est formé de personnes âgées. Enfin, 11% des pauvres se trouvent dans des familles monoparentales, pratiquement toutes constituées par des femmes.
Il serait indécent de parler de la pauvreté au Québec, ou dans les autres provinces canadiennes, sans évoquer la situation dramatique qui règne dans de nombreuses réserves indiennes, ou chez les Inuits. Mais ce problème semble négligeable pour les auteurs de ce genre de statistique…
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