Ville de Paspébiac en Gaspésie
La ville de Paspébiac fait partie de la municipalité régionale de comté de Bonaventure et elle rassemble une population de plus de 3400 Paspéyas (c’est ainsi qu’on appelle les résidents de la ville).
La ville de Paspébiac est située sur le côté sud de la péninsule gaspésienne, en plein cœur de la Baie-des-Chaleurs. Son appellation vient du mot Micmac «Tchakibiac» qui signifie batture rompue, terre qui s’avance dans l’eau ou pointe d’arrêt (les sources divergent).
En tout cas, ce mot fait référence à la pointe de sable triangulaire s’avançant vers la mer sur une distance de 1,5 kilomètres et qui forme une zone de protection naturelle pour les bateaux.
C’est ici que Charles Robin, originaire de Jersey, installa en 1766 le centre de sa compagnie qui exploitait un certain nombre de postes de pêche le long de la Baie-des-Chaleurs et sur la basse Côte-Nord. Une autre entreprise, la compagnie LeBoutillier Brothers, faisait concurrence à la puissante compagnie Robin et était installée à proximité.
Le Site historique du Banc-de-Pêche-de-Paspébiac regroupe onze bâtiments d’une grande richesse architecturale qui ont marqué l’histoire de la ville et qui constituent l’un des attraits de ces lieux.
La plupart des Paspéyas sont des descendants de familles basques, mais on y retrouve également des gens dont les aïeux sont venus de Normandie, d’Acadie, d’Allemagne, du Portugal ou de Grande-Bretagne.
Vers la fin du XVIIIe siècle, la ville devient un endroit important en Gaspésie, mais la paroisse fut constituée canoniquement en 1860 sous le nom de Notre-Dame de la Purification, et ce n’est qu’en 1877 que la municipalité fut érigée civilement.
La ville a participé avec enthousiasme aux célèbres et pittoresques jeux québécois des «fusions et défusions». En effet, en 1914, suite à un différent au sujet du taux de taxation, la municipalité se divise en deux, soit Paspébiac et Paspébiac – Ouest.
En 1997, après de longs pourparlers, les municipalités de Paspébiac et de Paspébiac – Ouest fusionnent à nouveau, et en 1999 la municipalité est érigée en ville.
Remarquons aussi que les incendies, fléaux du Canada, n’ont pas épargné la municipalité qui a été frappé la première fois le 19 avril 1957, en pleine semaine sainte. Le feu a anéanti la deuxième église construite dans la localité. Les autorités ecclésiastiques profitent de l’occasion pour diviser la paroisse de Paspébiac en paroisse de Saint-Pie X et de Paspébiac.
Le 21 juin 1964, vers 22h00, un nouvel incendie détruit environ 120 bâtiments des compagnies Robin et LeBoutillier. Certains de ces édifices avaient près de 200 ans.
Aujourd’hui, la ville possède une polyvalente, des centres sportifs et culturels, un CLSC et des cliniques médicales, plusieurs centres d’achats, une marina, un port de mer en eau profonde et un réseau de sentiers pédestres.
Notons que l’église Notre-Dame possède un orgue Casavant, de type électropneumatique, placé à l’avant de la nef. C’est le seul orgue au Canada qui soit placé de cette façon.
On accède à la ville en suivant la Route 132. La ville de Québec se trouve à 650 kilomètres. Plus de 120 kilomètres séparent Paspébiac et Percé. L’aéroport le plus proche, à environ 25 kilomètres à l’ouest de la municipalité, est celui de Bonaventure.
Attraits touristiques et services dans la ville de Paspébiac
- Site historique national de Paspébiac. 76, rue du Banc.
- La Belle Vie Sailing. 78, avenue du Quai.
- Camping Paspébiac-sur-Mer. 30, rue du Banc.
- Camping du Lac des Robin. 88, 4e Avenue Ouest.
- Auberge du Parc. 68, boulevard Gérard-D.-Lévesque Ouest.
- La Maison de Paspébiac. 26, boulevard Gérard-D.-Lévesque.
- Ville Vue Mer. 54, boulevard Gérard-D.-Lévesque.
- Restaurant L’Ancre (Site historique national de Paspébiac). 76, rue du Blanc.
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