Paroisse de Notre-Dame-du-Bon-Conseil
La municipalité de paroisse de Notre-Dame-du-Bon-Conseil est située dans la région du Centre-du-Québec et fait partie de la municipalité régionale de comté de Drummond. La superficie totale de la paroisse est de plus de 86 kilomètres carrés. Elle compte environ mille Bonconseilloises et Bonconseillois. Le nom de la paroisse provient d’une apparition mariale dans la ville de Genazzano en 1467.
L’histoire moderne de la paroisse débute en 1802, avec la proclamation du canton de Simpson sur le territoire actuel de la paroisse, suivie de la proclamation du canton de Wendover en 1905 et du canton de Horton, en 1840. Les premiers colons ne s’y établissent pourtant qu’en 1879 et il s’agit des familles venues de Sainte-Clothilde-de-Horton.
En fait, l’histoire de la paroisse de Notre-Dame-du-Bon-Conseil est liée à l’histoire de trois hameaux précurseurs, soit le hameau de Blake, celui de Carmel et celui de Mitchell qui sont incorporés dans cette paroisse le jour de sa constitution canonique, soit le 21 octobre 1895, par détachement de Notre-Dame-du-Bon-Conseil des cas paroisses de Saint-Cyrielle, Sainte-Clotilde, Sainte-Brigitte et Saint-Léonard. Le 15 janvier 1898, la municipalité de paroisse est créée civilement.
Le nouveau noyau se développe rapidement grâce à l’agriculture, l’industrie du bois et l’exploitation des gravières, fort nombreuses dans la région.
Avec l’avènement du XXe siècle, la paroisse de Notre-Dame-du-Bon-Conseil voit s’installer l’électricité, l’éclairage des rues, le téléphone et ses premières industries issues des principales ressources de la région (Sintra (Modern Paving and Constrution Ltd.), Agropur (1954), Nutribec (meunerie Camirand), Béton St-Pierre, Piercon Ltée).
Le 1er janvier 1957, la municipalité du village de Notre-Dame-du-Bon-Conseil se détache de celle de la paroisse de Notre-Dame-du-Bon-Conseil.
À l’intersection de la route 122 et 259, et à proximité de l’autoroute Jean-Lesage (Trans-Canadienne), Notre-Dame-du-Bon-Conseil permet à ses résidents de rejoindre près de 80 % de la population du Québec en un peu plus de 60 minutes.
Aujourd’hui, l’économie de la municipalité se base surtout sur l’agriculture. On y arrive en suivant la route 122 ou Autoroute 20.
Voir aussi :
