Municipalité de Papineauville dans l’Outaouais
Situé sur les rives de la rivière des Outaouais, au sein de la riche plaine agricole, Papineauville est un village pittoresque de 2500 Papineauvilloises et Papineauvillois, bâti dans les contreforts des Laurentides et situé entre Montréal et Gatineau.
La municipalité de Papineauville se déploie sur plus de 48 kilomètres carrés dans la région administrative des Outaouais, faisant partie de la municipalité régionale de comté de Papineau.
L’histoire de Papineauville est liée à celle de la seigneurie de la Petite-Nation. Cette seigneurie de cinq lieues de front sur cinq lieues de profondeur fut cédée par la compagnie des Indes Occidentales, le 16 mai 1674, à Messire François de Laval, évêque de Pétrée, nommé par le Roi, et premier évêque de Québec.
En 1689, Monseigneur de Laval céda la seigneurie au Séminaire de Québec, qui la revendit à Joseph Papineau entre 1801 et 1803. Vers 1802, Denis-Benjamin Papineau, le frère cadet du célèbre Louis-Joseph Papineau, s’installe en permanence sur ces terres qui appartient à sa famille et voit aux affaires de la seigneurie.
Un moulin à farine est construit en 1807 aux chutes Sault de la Chaudière, connues aujourd’hui sous le nom des chutes de Plaisance, mais les Papineau ferment ce moulin en 1822 pour en construire un nouveau sur les bords de la Baie de la Pentecôte. La population se rassemble autour du nouveau moulin et du bureau de poste de la Petite-Nation, ouvert en 1826.
Denis-Benjamin Papineau envisage d’édifier un village à cet endroit. Il meurt en 1854, mais le village qu’il fonda lui survivra. Le village de Papineauville est constitué officiellement en 1896 par son détachement de la paroisse de Sainte-Angélique.
Le premier maire de Papineauville fut Henri Bourassa, petit-fils de Louis-Joseph Papineau, écrivain, homme politique et fondateur du journal Le Devoir, en 1910.
Les Pères Montfortains y établissent un juniorat en 1908. Ce bâtiment abrite aujourd’hui l’école secondaire Louis-Joseph Papineau.
En 2000, le village de Papineauville et Sainte-Angélique se sont regroupés, pour devenir une seule municipalité, après 94 ans de séparation.
Borné au Nord par une série de lacs, au Sud par la rivière des Outaouais, Papineauville se veut un endroit paisible où vous trouverez une gamme de services propres d’une ville.
En plus des nombreux et variés commerces qui y ont pignon sur rue, Papineauville est un centre régional de services administratifs, gouvernementaux et éducatifs.
La municipalité offre entre autre une eau de source pure, des services de loisirs et culture dignes de mention: piscine intérieure, gymnases doubles, aréna, bibliothèque ainsi que des cours récréatifs variés, des services d’éducation de qualité dont, une école secondaire, une école primaire, un service d’éducation aux adultes, un centre de formation professionnel et un jardin botanique avec sentiers horticoles.
Papineauville est accessible par la route provinciale 148 et, par voie fluviale à sa marina située dans la Baie de la Pentecôte.
Historique de la paroisse de Sainte-Angélique
La paroisse de Sainte-Angélique formée à même la partie de la seigneurie de la Petite-Nation désignée comme le « haut de la Petite Nation », fondée en 1851 et érigée canoniquement en 1853, a donné naissance à la municipalité de paroisse homonyme créée en 1855 et confirmée en 1859. Bornée au nord par la rivière de la Petite Nation, au sud par la rivière des Outaouais qui sépare l’Ontario du Québec. Sainte-Angélique est distante d’une dizaine de kilomètres de Saint-André-Avellin, plus au nord. Suivant la tradition, les Sainte-Angéliquois seraient redevables, d’une certaine manière, de leur nom collectif à Joseph Papineau qui identifie ainsi l’endroit par déférence envers sa bru, Angélique-Louise Cornud. Celle-ci avait épousé Denis-Benjamin Papineau (1789-1854), seigneur de la Petite-Nation, député du comté d’Ottawa de 1842 à 1847 et commissaire des Terres de la Couronne (1844-1867). Femme généreuse, elle a fait don d’un terrain pour la construction de l’église paroissiale ainsi que du presbytère.
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