Otterburn Park

Ville d’Otterburn Park

La ville d’Otterburn Park couvre une superficie d’un peu plus de 5 kilomètres carrés dans la région administrative de la Montérégie, faisant partie de la municipalité régionale de comté de La Vallée-du-Richelieu et de la Communauté métropolitaine de Montréal. Elle regroupe environ 9 mille Otterburnoises et Otterburnois.

Otterburn Park est bordée par la rivière du Richelieu et adossée au Mont Saint-Hilaire, la plus haute des collines montérégiennes, dont le sommet, connu comme le Pain de Sucre, s’élève à 419 mètres.

L’histoire de la colonisation de ces terres commence en décembre 1694, quand Frontenac, le gouverneur de la Nouvelle-France, octroie la seigneurie de Rouville à Jean-Baptiste Hertel, fils de Jacques Hertel de la Fresnière et officier du régiment de Carignan. Cette seigneurie comprenait la superficie des villes actuelles de Mont-Saint-Hilaire, d’Otterburn Park et de Saint-Jean-Baptiste-de-Rouville.

Toutefois, les cent premières années, la population s’accroit très lentement et ce n’est qu’en 1795 que la paroisse de Saint-Hilaire est fondée. En 1844, les Hertel vendent la seigneurie au major Thomas Edmund Campbell qui transforme le manoir de Rouville, construit par la famille Hertel vers le début du XVIIIe siècle, en un château de style Tudor (le château existe jusqu’à nos jours et il est devenu un hôtel).

Avec l’arrivée de la ligne de chemin de fer, en 1848, la région se transforme peu à peu en un lieu de villégiature pour les Montréalais qui débarquent en grand nombre chaque samedi et dimanche à Saint-Hilaire, où est située la gare du Grand Tronc.

Pour économiser le temps des passagers qui suivaient leur route jusqu’au domaine des Campbell, le directeur général du Grand Tronc, Joseph Hickson, acquiesce en 1885 à la demande de créer un débarcadère près de l’entrée du parc, aménagé par la famille Campbell. Ce parc était le plus grand parc d’amusement au Canada au XIXe siècle. En signe de gratitude, les Campbell proposent que M. Hickson choisisse le nom du parc et il le baptise Otterburn Park, empruntant le nom du village d’Otterburn au nord de l’Angleterre, où il était né (fait remarquable, si on se souvient qu’à l’époque, la plupart des politiciens et magnats choisissaient leur propre nom pour nommer les villes et villages du Québec).

Alors, le nom d’Otterburn Park est utilisé pour le débarcadère du train, pour le bureau de poste et pour les résidents des chalets d’été jusqu’en 1953, année de la fondation de la municipalité d’Otterburn Park aux limites de Mont Saint-Hilaire après que plusieurs familles s’y soient installées définitivement.

Ensuite, plusieurs promoteurs immobiliers lotissent des terrains au bord de la rivière Richelieu et plus tard ils remontent vers le chemin Ozias-Leduc. Le lotissement des deux côtés du Parc Otterburn commence ensuite.

En 1969, Otterburn Park est érigée en ville et de nombreuses jeunes familles y arrivent de partout.

Aujourd’hui, La ville d’Otterburn Park est plutôt une localité résidentielle et faute d’industries, la municipalité compte sur le développement domiciliaire pour assurer sa croissance. C’est une ville aux vastes espaces verts et avec des rues tranquilles.

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Otteburn Park
Armoiries d’Otterburn Park. Image libre de droits.

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