Canton d’Orford

Canton d’Orford dans la région de l’Estrie

Le canton d’Orford fait partie des Cantons de l’Est, c’est-à-dire que la ville se trouve dans la région administrative de l’Estrie. De plus, elle fait partie de la municipalité régionale de comté Memphrémagog. Le canton regroupe plus de 3200 Orferoises et Orferois qui habitent le canton en permanence. Sa superficie totale est de 135 km carrés.

Le nom d’Orford rend hommage à un village du comté de Suffolk, en Angleterre, bien qu’on appelle le village anglais Oxford.

La municipalité fut constituée en 1855. Au cours du XIXe siècle, la British American Land Company a organisé l’immigration des britanniques dans la région, fondant le village de Cherry River avec une église, une école et un bureau de poste (ce village existe toujours, mais c’est Orford le nom officiel du canton dans la division administrative québécoise).

Ce canton avait, à l’origine, un territoire trois fois plus vaste à partir duquel plusieurs autres municipalités furent créées.

Le territoire est montagneux, et le parc national du Mont-Orford englobe près de 50 km2. Les alentours se caractérisent par la présence des montagnes: Orford, Giroux, Alfred-Desrochers. De nombreux lacs parsèment le territoire : Stukely, Bowker, Brompton, Fraser, lac à la Truite et autres. Il y a des terrains de golf, des campings, des pistes cyclables et des chemins pour la randonnée pédestre.

Le Centre d’Art Orford, situé dans le parc, a fait connaître le nom d’Orford bien au-delà de nos frontières. Son école de musique jouit d’une réputation internationale et est la seule de son genre au Canada tandis que son festival estival de musique attire les plus grands musiciens. Un jardin extérieur d’une vingtaine de sculptures d’artistes internationaux y est aménagé. Une balade d’une heure approximativement permet de découvrir des œuvres d’artistes de grande renommée.

Le labyrinthe Memphrémagog Plage des Cantons mérite une visite. Vous pouvez vous amuser à résoudre des énigmes drôles en essayant de trouver le centre du labyrinthe à pied ou en patins (location disponible). Vous pouvez également vous relaxer au bar-terrasse en contemplant le magnifique lac Memphrémagog. D’ailleurs, on trouve sur le site un grand parc pour pique-nique et un comptoir de location de voiliers, canots et kayaks.

Au parc du Mont-Orford, on trouve également la Station de ski du Mont-Orford.

Mont Orford

Culminant à plus de 859 m et dominant de 300 m le paysage environnant, le mont Orford constitue l’élément de relief principal d’un massif estrien situé à quelque 7 km au nord-ouest du centre de Magog, dans les monts Sutton. Il est flanqué des monts Alfred-DesRochers, au nord, Giroux, à l’est, et Sylvio-Lacharité, à l’ouest. Cette montagne a donné son nom au parc établi en fonction du massif auquel il appartient. Il est vraisemblable de penser que ce nom soit apparu entre 1815 et 1831. Si on ne le retrouve pas dans la « Description topographique de la province du Bas Canada » de Joseph Bouchette (1815), il figure en revanche sous la forme Orford Mountain dans « A topographical dictionary of the Province of Lower Canada » (1832), du même auteur.

Le mont tire son nom du canton et il rappelle un village d’Angleterre. La carte de la province de Québec dressée par Eugène Taché (1870) fait usage du nom Mt. Orford. L’édition de 1914 du « Dictionnaire des rivières et lacs de la province de Québec » mentionne Mont Orford à la rubrique du lac. Pour sa parte, la « Nomenclature des noms géographiques de la province de Québec » (1916) indique Montagne d’Orford, également à l’article consacré au lac du même nom.

En 1931, on retrouve la forme Montagne Orford sur un plan du comté de Sherbrooke. De son côté, la Commission de géographie accepte la forme Mont Orford aussi bien que celle de Mount Orford en 1956. C’est toutefois la forme française unique que le « Répertoire géographique du Québec », consacre en 1969 ; le nom qu’on y retrouve désigne un hameau et non le mont lui-même.

De nos jours, ce hameau construit au bord du lac au pied du mont porte le nom français. Une œuvre célèbre du poète Alfred DesRochers, « À l’ombre de l’Orford » (1929), a favorisé la diffusion de la dénomination du mont. Ce recueil de 33 poèmes, reconnu comme l’un des jalons importants de la littérature québécoise, valut le prix David à son auteur en 1932. L’appellation Victoria, comme désignation du mont, apparaît dans « Geology of Canada » (1863).

Voir aussi :

Orford
Paysages du canton d’Orford. Photographie libre de droits.

Laisser un commentaire

Exit mobile version