Notre-Dame-du-Laus

Municipalité de Notre-Dame-du-Laus

La municipalité de Notre-Dame-du-Laus, située dans la région des Laurentides, à 65 kilomètres de Mont-Laurier et à 100 kilomètres de Gatineau, regroupe environ 1500 Lausoises et Lausois. Cette municipalité recouvre un vaste territoire de 866 kilomètres carrés. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté d’Antoine-Labelle. La localité est située entre Buckingham et Mont-Laurier.

Localité charmante et touristique, choyée par la nature et à proximité de la réserve faunique de Papineau-Labelle, Notre-Dame-du-Laus est une municipalité à caractère rural et forestier qui possède des commerces et des services.

Le village a été nommé en l’honneur du village français de Saint-Étienne-du-Laus, où l’apparition de la Vierge-Marie à une bergère du nom de Benoîte Rencurel eut lieu au mois de mai 1664.

La colonisation y débute vers les années 1820, avec la fondation d’un poste de traite de la Compagnie de la Baie d’Hudson. L’église de Notre-Dame-du-Laus est inaugurée en 1874 (mais les travaux n’y sont terminés que vers la fin du XIXe siècle).

En 1876, la municipalité des cantons-unis de Bigelow-Wells-Blake-et-McGill est constituée civilement sur le territoire. C’est en 1946 que le nom change pour Notre-Dame-du-Laus.

Parmi les événements qui ont jalonné son histoire, remarquons qu’en 1930, la centrale hydroélectrique des Cèdres est inaugurée, avec un barrage long de plus de 264 mètres et haut de 25 mètres.

La nature est ici omniprésente. En effet, on trouve les lacs de l’Aigle, Bigelow, du Campion, Corbeau, des Iroquois, O’Neil, des Pins, du Poisson-Blanc, des Sables et Serpent. Plusieurs ruisseaux traversent la municipalité, ainsi que la rivière du Lièvre. La Réserve faunique Papineau-Labelle se trouve à proximité de la municipalité. Le parc régional du Poisson-Blanc se déploie sur plus de 28 kilomètres carrés à l’intérieur du territoire de la municipalité.

On a déjà dit que la municipalité a un caractère rural et forestier, aussi l’exploitation de la forêt a-t-elle été pendant longtemps la source principale des revenus des résidents, mais aujourd’hui, Notre-Dame-du-Laus développe des projets qui permettront de diversifier son économie afin de favoriser le tourisme nature, la chasse et la pêche.

Les efforts de la municipalité pour attirer plus de touristes commencent à porter leurs fruits. On y trouve un terrain de camping, des restaurants, des gîtes, une pharmacie, un CLSC, un complexe sportif et culturel de qualité.

La route 309 relie Notre-Dame-du-Laus à Mont-Laurier, vers le nord et Gatineau, vers le sud.

Historique de la municipalité de Notre-Dame-du-Laus

Cette municipalité cadre bien avec la région dans laquelle elle est située, les Laurentides, notamment en raison du grand nombre de lacs, de rivières, de ruisseaux disséminés à la grandeur d’un territoire de 866 km carrés qui compte 1410 habitants. Une forêt accidentée complète le paysage et permet à ses habitants d’en tirer leur subsistance, l’économie locale étant en outre tributaire de l’afflux de touristes, de pêcheurs et de chasseurs. Installée sur les bords de la rivière du Lièvre, à environ 65 km au sud de Mont-Laurier, entre Bowman et Lac-du-Cerf, Notre-Dame-du-Laus a vu le jour officiellement en 1876 à titre de municipalité des cantons unis de Bigelow-Wells-Blake-et-McGill, noms de cantons des Laurentides et de l’Outaouais.

Toutefois l’endroit avait déjà servi de poste de traite à la Compagnie de la Baie d’Hudson entre 1820 et 1849. C’est en février 1946 que l’entité municipale recevait son nom actuel, prononcé localement (notredamdylo), appellation attribuée aussi au bureau de poste ouvert en 1878.

On se perd en conjectures sur l’identité de celui qui aurait baptisé l’endroit ainsi d’un nom également porté par la paroisse créée en 1873 : monseigneur Bruno Guigues, l’abbé François Michel ou encore l’abbé Eugène Trinquier ? Tous trois étaient natifs du Laus ou Notre-Dame-du-Laus, localité au sud de Gap, dans le département des Hautes-Alpes en France, à 65 km d’Embrun. Ils entretenaient également une grande dévotion à l’endroit de la Vierge apparue à la bergère Benoîte Rencurel (1647-1718), le 29 août 1664, aspects qui peuvent avoir contribué à cette consécration rappelant un sanctuaire érigé à Saint-Étienne-d’Avançon en 1664. Entre 1664 et 1718, la Vierge serait apparue à cet endroit environ 600 fois, établissant ainsi le record mondial des manifestations mariales.

Au Québec, par ailleurs, la vallée de la Lièvre est parsemée de paroisses et de municipalités dédiées à Marie : Notre-Dame-de-la-Salette, Notre-Dame-de-la-Garde (Val-des-Bois), Notre-Dame-de-Lourdes (Lac-du-Cerf). Quant au constituant Laus, prononcé « lo » parfois « los », il remonte au latin « lacus », prononce « la-us » dans le parler des Alpes françaises, qui signifie « lac ».

Jadis, un petit lac aujourd’hui asséché occupait le fond du bassin alpin du Laus. Les citoyens qui connaissent les blasons populaires Gars de Taram, Taramiens qui leur sont attribués, soutiennent que Taram constitue le surnom de Notre-Dame-du-Laus, mais ignorent complètement le motif de cette appellation.

Canton Rocheblave

Distant d’environ 40 km au sud-est de Mont-Laurier et d’une vingtaine de kilomètres de et de celui des Espagnols après 1763.Notre-Dame-du-Laus, le canton de Rocheblave est compris à l’intérieur de la réserve faunique de Papineau-Labelle, au nord-ouest de Montréal.

Philippe-François de Rastel de Rocheblave (1735? – 1802), n à Savournon dans la Dauphiné, est officier des troupes de la Colonie. Arrivé à la Nouvelle-Orléans en 1751, on le retrouve constamment à diriger des raids contre les établissements anglais de l’Ohio de 1755 à 1758. Demeuré à Kaskaskia, dans la région des Illinois, en 1758, quand la guerre se transporte dans la vallée du Saint-Laurent, il se range du côté des Britanniques après 1760 et de celui des Espagnols après 1763. De nouveau avec les Britanniques à partir de 1774, il est fait prisonnier par les Américains en 1778. Libéré, il s’établit à Varennes en 1783 et devient député de la circonscription de Verchères, alors appelée Surrey, de 1792 jusqu’à son décès. Proclamation : 1918.

Voir aussi :

Notre Dame du Laus
Notre Dame du Laus. Vue panoramique de Notre-Dame-du-Laus dans les années 1950.

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