Village de Notre-Dame-du-Bon-Conseil dans le Centre-du-Québec
Le village de Notre-Dame-du-Bon-Conseil est situé dans la région administrative du Centre-du-Québec, faisant partie de la municipalité régionale de comté de Drummond. Le village regroupe quelques 1500 Bonconseilloises et Bonconseillois, et la superficie totale de la localité surpasse quatre kilomètres carrés.
Établie sur un site traversée par la pittoresque rivière Nicolet et peu accidenté, Notre-Dame-du-Bon-Conseil bénéficie d’un emplacement privilégié.
Le village de Notre-Dame-de-Bon-Conseil est enclavé dans la municipalité de paroisse de Notre-Dame-du-Bon-Conseil dont le village s’est détaché en 1957. Le nom des deux entités municipales provient d’une apparition mariale dans la ville de Genazzano en 1467.
Établie sur un site peu accidenté et traversée par la rivière Nicolet, au carrefour de Trois-Rivières, Drummondville et Victoriaville, Bon-Conseil bénéficie d’un emplacement privilégié, étant identifiée comme l’un des pôles de la MRC de Drummond. Le village jouit d’un réseau routier hors-pair. À l’intersection de la route 122 et 259, et à proximité de l’autoroute Jean-Lesage (Trans-Canadienne), Notre-Dame-du-Bon-Conseil permet à ses résidents de rejoindre près de 80 % de la population du Québec en un peu plus de 60 minutes.
L’histoire de Notre-Dame-du-Bon-Conseil est celle des hameaux Blake, Carmel et Mitchell, trois hameaux constitués en cantons, précurseurs de la municipalité. Ces hameaux connurent la prospérité dans la seconde moitié du XIXe siècle, grâce aux moulins à scie, à une briqueterie et au chemin de fer. Pourtant, dès la fin du XIXe siècle, ces hameaux étaient sur le déclin.
Le 21 octobre 1895, la paroisse de Notre-Dame-du-Bon-Conseil a été érigée canoniquement et le 7 février 1896, la municipalité de village a été constituée civilement et les trois hameaux originaux ont alors été incorporés dans celle-ci. La première église a été consacrée en 1897.
Ensuite, le village se développe grâce à l’agriculture, l’industrie du bois et l’exploitation des gravières, nombreuses dans la région. Au XXe siècle, Notre-Dame-du-Bon-Conseil voit s’installer l’électricité, l’éclairage des rues, le téléphone et ses premières industries qui contribuent à l’arrivée de nouveaux résidents venus travailler chez Sintra (Modern Paving and Construction Ltd.), Agropur, Nutribec (meunerie Camirand), Béton St-Pierre et Piercon Ltée. En 1960, les égouts et l’aqueduc ont été installés.
Au cours de son existence, le village a connu quelques catastrophes. En effet, le 11 juillet 1908, un incendie détruisit en l’espace d’une demi-heure, le noyau du village de Notre-Dame-du-Bon-Conseil de même que les hameaux Mitchell et Carmel qui ne s’en relèveront pas et ne sont plus aujourd’hui, que des noms du passé. D’ailleurs, les débâcles du printemps n’épargnent pas le village, puisque pas moins de cinq ponts furent emportés par les glaces au cours du dernier siècle. L’avant-dernier pont a pourtant été solidement ancré pendant plus de 35 ans avant qu’on le remplace par un neuf en 2008.
Le 1er janvier 1957, a lieu l’incorporation municipale du village en 1957. Aujourd’hui, Notre-Dame-du-Bon-Conseil conserve quelques bâtiments, dont la maison ancestrale des Lambert et l’église construite en 1910, après l’incendie du 11 juillet 1908.
Aujourd’hui, l’exploitation des ressources naturelles de la terre dans la région a mis en place une structure économique solide.
Les retombées et effets structurants ainsi engendres ont permis de développer un pôle régional en services et commerces desservant les environs et favorisant l’emploi local et l’harmonisation des activités agricoles et urbaines a généré un cadre de vie exceptionnel à tout point de vue
On accède à Notre-Dame-de-Bon-Conseil en empruntant la sortie 196 de l’autoroute 20 ou par la route 122, qui relie Drummondville à Victoriaville.
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