Nations européennes en Amérique du Nord

Expéditions des nations européennes vers l’Amérique du Nord et ses découvertes

Expéditions des nations européennes : L’activité des Portugais en Amérique du Nord au début du XVIe siècle dépasse celle des autres pays, bien qu’elle ait laissé des traces moins nettement visibles. Gaspar Corte-Real aurait abordé la côte Sud-Ouest de Terre-Neuve dès l’année initiale du siècle nouveau. L’action officielle du Portugal dans les régions septentrionales se termine en 1520 par l’expédition de Joao Alvares Fagundes le long des rives de la Nouvelle-Écosse, de l’île du Cap-Breton et de Terre-Neuve.

En un sens, les navigateurs au service de l’Angleterre n’auraient pas mins bien fait. Le Vénitien Giovanni Caboto aurait touché le littoral atlantique de l’Amérique du Nord dans la région de Terre-Neuve ou du Labrador dès 1497. La plupart des historiens canadiens lui attribuent la découverte de la partie septentrionale de l’Amérique. Les entreprises anglaises subséquentes, notamment celle de John Rut en 1517 et de Richard Hore en 1528, n’accrurent pas tellement les connaissances géographiques de ces territoires déjà explorés.

À son tour, le roi de France s’intéressa aux Terres neuves. L’on peut reconnaître un caractère officiel à l’expédition du Vénitien Giovanni da Verrazano, subventionnée par les marchands de Lyon, à cause du rapport qu’il en fit à François Ier. En 1524, cet explorateur longea les terres américaines de la Floride au Cap Breton, constatant la continuité de la barrière continentale. Onze ans plus tard, Jacques Cartier découvrit une brèche, un axe de pénétration susceptible de conduire à la Chine.

La part de la France : Chacune de ces nations de l’Occident chrétien organisa donc quelques expéditions de découverte en Amérique du Nord. C’était assez peu malgré tout en regard des armements annuels pour la pêche. De plus, un laps de temps important s’écoulait parfois entre ces entreprises nationales. Les rois y ont rarement affecté plus de bâtiments que les entrepreneurs. Ils se contentèrent de recueillir des informations, négligeant l’exploitation des pêcheries. Les difficultés d’organisation, les craintes d’investir en pure perte, ainsi que l’ignorance des biens à tirer de ces contrées freinait le processus…

(Histoire du Québec, publié sous la direction de Jean Hamelin. Edisem inc. St-Hyacinthe, Québec, Canada, Édouard Privat, Éditeur, 14, rue des Arts, Toulouse, France. 1976).

Pour en apprendre plus :

Mapamundi
Mapamundi de l’époque des Découvertes. Carte ancienne, image libre de droit.

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