Le mouvement des patriotes
L’Acte constitutionnel de 1791 divise le pays en deux parties, le Bas-Canada et le Haut-Canada, chacune étant pourvue de son propre système parlementaire.
Le gouverneur est nommé par Londres, un conseil l’assiste et le peuple élit l’Assemblée législative. L’Acte constitutionnel reconnaît le fait français au Bas-Canada. Cependant, la majorité des postes-clés sont dirigés par des anglophones.
Vers le début des années 1830, la situation devient tendue et l’on soupçonne certains fonctionnaires de corruption.
De plus, les autorités demandent à l’Angleterre d’envoyer au Bas-Canada des immigrants anglophones, afin de favoriser l’assimilation des francophones.
Cette situation mène à un mécontentement de la population francophone, qui se regroupe autour de représentants de la grande bourgeoisie canadienne-française et de notables: notaires, médecins, enseignants ou marchands.
Le Parti Canadien, dirigé par Louis-Joseph Papineau, prétend ainsi répondre aux attentes de la population. En 1832, le parti de Papineau, devenu le Parti Patriote, crée des comités régionaux afin de diffuser ses points de vue sur les problèmes du pays.
Presque tous les personnalités connues de la première moitié du XIXe siècle sont impliqués de près ou de loin dans les événements. Plusieurs d’entre ces hommes ont joint les rangs du Parti patriote ou des Fils de la liberté.
En fait, les « troubles de 1837-1838 constituent l’aboutissement d’une triple crise. Tout d’abord, il s’agit d’une crise nationale nourrie de l’opposition grandissante entre une majorité canadienne et une minorité britannique. En deuxième lieu, c’est une ample crise politique entretenue par la volonté du Parti patriote d’obtenir une véritable assemblée législative responsable devant le peuple en non plus devant l’Exécutif. Enfin, c’est une crise économique qui appauvrit les agriculteurs et les pousse à suivre les leaders politiques.

Je rêve d’un pays souverain
Là où nos terres abondantes
Défrichés pour le pain et le vin
Accompagner de légumes et gibiers
Notre pays pourra semer enfin
Sur des terres souveraines
Que l’on protègera des géants américains
Qui volaient nos ressources sans gêne !
Ce pays deviendra une image de marque
Il sera conscient de l’écosystème
De la fragilité de nos sentiers de marche
De son peuple qu’il aime !
Au printemps, à l’éveil de cette nouvelle terre
Nous chanterons La nuit et le jour
Des chansons qui parlerons d’amour
À cette terre ! À nos montagnes ! À nos rivières !
Mais, mon pays, ce n’est pas un pays ?
C’est absolument aberrant ce que la caisse Desjardins a publié avec le drapeau du Canada. Je leur ait écrit leur disant ce que j’en pensais, et leur recommandé de faire un don du Mouvement des Patriotes.