Alma

Ville d’Alma

Alma est une grande ville, constituée en 2001 et située avantageusement au centre de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté du Lac-Saint-Jean-Est de la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean. La nouvelle ville d’Alma a été formée en résultat d’une fusion entre la ville d’Alma et la municipalité de Delisle.

Alma est la principale ville de la région de Lac-Saint-Jean et la deuxième ville en importance de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean après Saguenay. Alma entre également dans la liste des vingt villes les plus importantes du Québec.

La ville regroupe plus de trente mille Almatoises et Almatois et sa superficie est de plus de 202 kilomètres carrés en terre ferme.

La ville d’Alma est située à la décharge du grand lac Saint-Jean, côté est. Le diamètre du lac est de plus de trente kilomètres. Deux rivières en sortent et traversent Alma : la Petite Décharge et la Grande Décharge. Ces rivières forment à la sortie de la ville la rivière Saguenay. Le secteur urbanisé d’Alma se retrouve sur les rives à l’aval de La Petite Décharge et sur la rive nord de la Grande Décharge.

Son nom fait référence à la Bataille de l’Alma, lors de la guerre de Crimée en 1853. Le nom vient d’une localité ukrainienne où de forts combats avaient eu lieu entre les forces britanniques et russes lors de la guerre de Crimée.

L’histoire d’Alma commence au milieu XIXe siècle, quand les premiers colons s’installent sur l’île Sainte-Anne en bordure de La Petite Décharge. Au début du vingtième siècle, la ville s’industrialise, notamment dans le secteur des pâtes et papiers, quand la Price Brother and Company, aujourd’hui la célèbre Abitibi-Consolidated y commence sa production. L’aluminerie Alcan la suit pendant la seconde guerre mondiale, ce qui lui permet de devenir rapidement la principale ville du lac Saint-Jean.

En 2000, une nouvelle usine d’aluminium y a été construite, totalisant des investissements de plus de trois milliards de dollars.

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La ville d’Alma, à vol d’oiseau. Image libre de droit.

Alma est aussi une ville de services institutionnels et commerciaux, étant le chef-lieu d’une MRC agricole qui dessert plusieurs municipalités, regroupant 52 000 habitants. Les divers villages sont d’ailleurs capitaux pour le maintien de son équilibre économique ; ils cohabitent en interdépendance.

Les Fêtes gourmandes de Delisle qui se tiennent en août, présentent des produits régionaux en vedette. On peut en faire la dégustation, ainsi qu’assister à des conférences et à des spectacles divertissants.

Notons finalement que l’ancienne municipalité de Delisle, aujourd’hui secteur d’Alma, tire son nom du Canton de l’Isle proclamé le 8 octobre 1868, lequel canton fut morcelé à partir d’une partie de la municipalité d’Hébertville située au sud de la rivière La Grande Décharge. Les premiers colons originaires de Chicoutimi viennent s’y établir en 1882. La paroisse de Saint-Cœur-de-Marie est érigée canoniquement en 1889, suite à l’arrivée quelques mois plus tôt, de son premier curé.

Canton de Condé

Plusieurs cours d’eau se partagent ce canton, proclamé en 1965 et situé à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Normandin dont les rivières Nistocaponano et Micosas, affluents de la rivière Ouasiempsca, elle-même affluent de la rivière Mistassini, l’un des puissants cours d’eau qui débouchent dans le lac Saint-Jean. Une route longe la rivière Ouasiempsca ; toutefois le canton demeure inhabité. Le nom de cette entité géographique est dédié à Henri II de Bourbon, troisième prince de Condé et duc d’Enghien (1588-1646), désigné vice-roi de la Nouvelle-France le 13 novembre 1612, en remplacement de Charles de Bourbon, comte de Soissons et cousin de Louis XIII. C’est en l’honneur de Charles de Bourbon que le canton qui jouxte le canton de Condé, à l’est, a été dénommé. La famille de Condé tirait son nom de Condé-en-Brie, en Champagne.

Secteur de Naudville

Ce toponyme a d’abord identifié une municipalité de village constituée en 1944 sur l’île d’Alma. Devenue ville en 1954, la municipalité sera réunie à la ville d’Alma en 1962. Naudville rappelle la mémoire la mémoire de son premier maire (1944-1949), Albert G. Naud, qui avait déjà assumé cette tâche à L’Isle-Maligne, municipalité voisine, de 1924 à 1929. Dès 1941, le futur maire avait entrepris des démarches en vue d’y obtenir la création d’une paroisse. L’appellation Naudville est toujours bien ancrée dans l’usage populaire et celle de Quartier-Naud est également usitée.

L’histoire de ce secteur est intimement liée à celle de la paroisse mère de Saint-Joseph-d ‘Alma. Jusqu’en 1860, en effet, l’exploitation forestière constituait la seule activité locale. De nombreuses ruptures de pentes le long des deux décharges du lac Saint-Jean ralentissaient la drave. Aussi, la construction d’une dalle en bois ou glissoire hydraulique (la « slide », mot prononcé « sluth » dans d’autres régions) sur la Petite Décharge permit-elle d’accélérer l’acheminement du bois vers l’aval (près de Naudville). Après une longue période la colonisation, les années 1920 marquent l’arrivée des compagnies Price et Alcan, favorisant la fondation de nouvelles agglomérations. Parmi ces dernières, Naudville devint le lieu de résidence des travailleurs francophones.

Voir aussi:

Alma est une grande ville, constituée en 2001 et située avantageusement au centre de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Armoiries d’Alma, au centre de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

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