Biographie du Marquis de Montcalm

Biographie du marquis de Montcalm

Louis-Joseph de Montcalm est né au château de Candiac, près de la ville de Nîmes, en France, le 28 février 1712. Il devient militaire et il participe à plusieurs campagnes en Europe avant d’être dépêché en Nouvelle-France, en 1756.

En tant que maréchal de camp, le marquis de Montcalm est responsable des troupes françaises, mais il reste sous les ordres du gouverneur général Pierre de Rigaud de Vaudreuil. Les deux hommes ont de profondes divergences de vue sur la tactique à employer face à l’ennemi. Le gouverneur Vaudreuil est partisan de la petite guerre aux frontières, tandis que Montcalm veut faire la guerre à l’européenne et restant sur la défensive. Montcalm réussit finalement à rallier les autorités françaises à son point de vue. En 1758, il obtient le commandement de toutes les forces militaires du Canada en étant promu au grade de lieutenant général, le deuxième degré dans la hiérarchie militaire française.

Vainqueur à Carillon, Montcalm ne se fait pas d’illusions sur l’issue de la guerre, mais il ne croit pas que l’ennemi peut remonter le Saint-Laurent. Le général craint d’avantage une invasion par le lac Champlain, opinion partagée par le gouverneur Vaudreuil.

Montcalm soutient le siège de la ville de Québec pendant près de trois mois avant d’être mortellement blessé lors de la bataille des plaines d’Abraham, le 13 septembre 1759. Cette bataille, perdue devant les forces britanniques commandées par James Wolfe, scelle le sort de la Nouvelle-France.

À l’agonie, Montcalm aurait eu une petite discussion avec son chirurgien : « – Combien de temps me reste-t-il à vivre ? – Quelques heures à peine, mon général. – Tant mieux, je ne verrai pas les Anglais à Québec. »

Sa devise était : « Mon innocence est ma forteresse ».

On a beaucoup reproché au général français ses décisions au cours de la bataille des plaines d’Abraham. Le chevalier de Lévis, son commandant en second, déplore lui-même que Montcalm n’ait pas attendu de rassembler toutes les forces massées dans la capitale avant de se porter à l’attaque fatale. En tout cas, il est peu probable que la Nouvelle-France aurait pu résister longtemps à des forces britanniques très supérieures en nombre.

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Monument de Montcalm
Monument de Montcalm. Le monument Montcalm. Ouvre du sculpteur Léopold Morice et de l’architecte Paul Chabert, le monument Montcalm, près de l’hôtel Loews Le Concorde, a été inauguré le 16 octobre 1911 en présence d’une brochette de personnalités politiques et religieuses de la province de Québec. C’est une réplique du monument érigé à la mémoire à Vauvert, dans le département français du Gard. La statue montre le marquis blessé soutenu par une figure allégorique de la Gloire lui apportant la couronne de l’immortalité. Photo : © Histoire du Québec.ca.
Maison de Montcalm
Maison de Montcalm rue des Remparts. La maison de Montcalm, rue des Remparts, à Québec. Avant la campagne de 1759, c’est dans cette maison que le marquis de Montcalm a séjourné durant quelques mois. La construction en pierre comportait seize pièces et dix âtres. Après la Conquête, la maison a servi de résidence aux officiers britanniques puis de caserne pour les soldats avant de retrouver sa fonction résidentielle. Source de la photographie : Maison Montcalm.
Statue de Montcalm au-dessus de l'entrée du Parlement, à Québec. La statue du marquis de Montcalm, œuvre de Louis-Philippe Hébert. La statue de Montcalm a été installée le 25 mai 1894 à Québec, au-dessus de l’entrée principale de l’Hôtel du Parlement. L’artiste a représenté le général remerciant ses soldats après la victoire de Carillon. Photo : Histoire du Québec.ca.
Statue de Montcalm au-dessus de l’entrée du Parlement, à Québec. La statue du marquis de Montcalm, œuvre de Louis-Philippe Hébert. La statue de Montcalm a été installée le 25 mai 1894 à Québec, au-dessus de l’entrée principale de l’Hôtel du Parlement. L’artiste a représenté le général remerciant ses soldats après la victoire de Carillon. Photo : Histoire du Québec.ca.

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