Les mœurs d’autrefois

Les mœurs d’autrefois

M. James Thompson, chef du service de génie de Québec dans le dernier quart du XIXe siècle, nous a laissé son journal qu’il a tenu pendant plus d’un demi-siècle. L’auteur est très méticuleux et on y trouve des centaines de faits peu connus qui nous permettent de mieux comprendre la vie d’antan.

En mai 1780, M. Thompson voyage à Baie-Saint-Paul, envoyé par ses supérieurs. Il trouve la localité intéressante et il la parcourt du bout en bout.

En visitant le cimetière du village, Thompson y voit une fosse ouverte avec un cercueil sans couvercle. Une jeune fille y repose, morte récemment, de toute évidence. Il semble que personne ne soit disposé à fermer la tombe.

Thompson est bouleversé et se renseigne. On lui explique que la jeune fille était la fiancée d’un charpentier. Toutefois, le mari découvre, la première nuit du mariage, que son épouse n’est plus vierge.

La fille est dénoncée au public et elle se suicide. Comme il se doit, le curé lui refuse les sacrements de l’église. On dépose la dépouille dans le cimetière réservé aux enfants morts sans baptême. Le curé ordonne alors de laisser la tombe ouverte pendant un certain nombre de jours afin de donner un exemple salutaire aux autres jeunes filles de sa paroisse.

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Arbres mouvants lors du défilé de la Saint-Jean sous la pluie en 2014. Photo : Histoire-du-Quebec.ca.

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