Mille-Isles

Municipalité de Mille-Isles dans les Laurentides

Mille-Isles est une municipalité modeste mais jolie et accueillante, située dans la région des Laurentides, au nord-est de Grenville et au sud de Saint-Sauveur. Mille-Isles fait partie de la municipalité régionale de comté d’Argenteuil. La municipalité regroupe environ 1500 résidents et s’étend sur 60 kilomètres carrés.

La topographie de Mille-Isles est très irrégulière. Son territoire est parsemé de lacs poissonneux, entrecoupée d’élévations importantes et sillonnée de rivières.

La municipalité tire son nom de la seigneurie des Mille-Isles ou Mille-Îles (en fait, elle est située à l’extrémité nord-ouest de l’ancienne seigneurie), concédée en 1683 à Michel-Sidrac Dugué de Boisbriand.

En 1714, ce territoire a changé de seigneur et a été concédée à Charles-Gaspard Piot de Langloiserie et Jean Petit, époux respectifs de Marie-Thérèse Dugué et Charlotte Dugué, filles du premier seigneur. Plus tard, en 1752, une augmentation était accordée à Eustache Lambert Dumont et c’est sur ce territoire que sera implantée la municipalité de Mille-Isles.

La présence de nombreux cours d’eau et de plusieurs îles justifie l’appellation de la rivière, puis la dénomination de l’entité seigneuriale, le mot île étant orthographié anciennement isle.

Les pionniers originaires d’Irlande s’établissent sur ce territoire vers 1850, ainsi la municipalité a été officiellement constituée en 1855, par suite de son détachement de la paroisse de Saint-Jérôme. L’origine irlandaise des fondateurs de la localité d’ailleurs explique que le seul gentilé recueilli officiellement jusqu’à présent pour les citoyens de Mille-Isles soit la forme anglaise Mille-Isler (mais selon Wikipedia, le gentilé en français est Mille-Isloise et Mille-Islois). Encore aujourd’hui, plus de 25 pour cent des habitants de la localité parlent l’anglais au sein de leurs familles et le reste sont les francophones.

Le village accueillit son premier pasteur anglican en 1860. Un pasteur presbytérien y arrive en 1863, suivi par un méthodiste en 1877. Plusieurs congrégations religieuses ont donc contribué au développement de la région.

Au début du XXe siècle, les forêts giboyeuses alimentaient plusieurs scieries. La plupart de la population travaillaient au travail du bois d’œuvre. L’agriculture était bien développée au passé, alors qu’elle constitue aujourd’hui une activité marginale, tandis que la conversion de plus en plus fréquente de maisons secondaires en résidences principales et l’essor de la villégiature transforment  la vocation de ce territoire de ressources naturelles.

À Mille-Isle est situé le célèbre Camp Tamaracouta, créé en 1912 sur le terrain donné aux enfants pour un groupe dirigé par le Colonel E.A. Whitehead. Ces terres étaient à l’origine des champs de ferme. Toute la propriété appartenait à la famille Dawson qui habitait Mille-Isles. Le nom Tamaracouta fut choisi car il y avait une grande concentration de Tamaracks, une espèce d’arbre, et le mot Couta signifie, en amérindien, étendue d’eau.

Le camp Tamaracouta est le plus vieux camp scout en activité continue au monde. Chaque été, des scouts de partout dans le monde profitent de la beauté du site. Le camp compte 1000 acres de magnifique forêt et est équipé pour fonctionner et vous permettre de pratiquer les activités de plein air, et ça, à l’année. (Site web du camp Tamaracouta : tamaracouta.com).

Services et hébergement :

  • Centre de villégiature Lac Fiddler. 1000, route 329, Mille-Isles : 34 unités, capacité de l’unité la plus grande, 18 personnes.
  • Chalets Zenya. 1000, route 329, Mille-Isles : 4 unités, capacité de l’unité la plus grande : 12 personnes.
  • Platinume Gestion Immobilière. 1000, route 329, Mille-Isles : 12 unités, capacité de l’unité la plus grande : 12 personnes.

Pour en apprendre plus :

Mille-Isles
Bois Sainte-Rose. En bordure de la rivière des Mille-Îles. Photographie de Histoire-du-Québec.ca.

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