Ville de Mercier en Montérégie
La ville de Mercier fait partie de la municipalité régionale de comté de Roussillon située dans la région administrative de la Montérégie. La ville regroupe plus de 10 mille Mercieroises et Mercierois et couvre une superficie de 46 kilomètres carrés. Mercier fait partie également de la Communauté métropolitaine de Montréal.
Son nom actuel, la ville l’obtient en 1968, quand la population décide de nommer sa localité en l’honneur d’Honoré Mercier, ancien premier ministre du Québec, d’ailleurs le pont de Mercier qui se trouve à proximité porte le même nom. Auparavant, la ville s’appelait Sainte-Philomène.
La ville de Sainte-Philomène fut fondée dans la première moitié du XIXe siècle et exprimait la dévotion dont cette sainte était entourée à l’époque. C’est en 1855 que la paroisse de Sainte-Philomène-de-Châteauguay est constituée canoniquement. 109 ans plus tard, le 8 juin1964, la municipalité est érigée en ville.
Parmi les attraits touristiques de Mercier, on remarque la Maison Sauvageau-Sweeny, un bâtiment patrimonial érigé au début du XIXe siècle.
L’église de Sainte-Philomène, construite en 1955, est assez intéressante et mérite une visite.
Malheureusement, la ville de Mercier est aussi connue comme le site d’une des plus dangereuses contaminations de la nappe phréatique en Amérique du Nord. Cette contamination des terrains a frappé la ville en 1968, lorsque le gouvernement du Québec autorise l’implantation à Mercier d’un lieu d’enfouissement d’huiles lourdes sur le terrain d’une ancienne sablière. En 1973, la situation empire encore suite à la décision du gouvernement de Robert Bourassa d’y installer temporairement, pour une période de trois mois, un incinérateur de déchets organiques. Ces trois mois se sont prolongés, les gouvernements se sont succédé, et cet incinérateur est toujours en fonction. Les lieux contaminés concernent Mercier et les villes voisines de Sainte-Martine, de Saint-Isidore et de Saint-Urbain-Premier.
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