Un marché de pointe
Les immigrants investisseurs : un marché de pointe
Le Canada et le Québec en sont les leaders mondiales du marché de pointe des immigrants investisseurs et comme terre d’accueil, le Canada, notamment, le Québec devancent l’Australie, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, leurs principaux concurrents.
D’aucune manière les immigrants ne volent les emplois de 13% de chômeurs et ne prennent pas des « repas gratuits » aux dépens du bien-être social provincial.
Au contraire, les immigrants constituent une véritable mine d’or de ressources humaines de qualité, de capitaux de risque et de contacts internationaux d’une valeur inestimable pour les exportateurs. Ces gens stimulent l’économie locale et aident de plus en plus les entreprises canadiennes à exporter.
Depuis le début effectif du programme d’immigration, en 1987, les immigrants investisseurs qui sont arrivés au Québec, par exemple, ont injecté 300 millions de capitale de risque dans la province et cela dans 132 petites et moyennes entreprises, avec un actif inférieur à 35 millions. Ils ont créé ainsi 2600 emplois et en maintiennent plus de 2000 autres.
Entre 1988 et 1993, au total, 1029 investisseurs immigrants ont opté pour le Québec. Conformément aux conditions, ils s’engageaient à injecter 250 000$ en trois ans (ce chiffre se situe à 350 000$ en cinq ans depuis le premier janvier 1993). D’où les 300 millions de dollars d’investissements.
De plus, le Québec est devenu le pays d’adoption de plus de 6100 entrepreneurs immigrants disposant de 200 000$. Ces entrepreneurs ont créé des compagnies avec un capital moyen de 88 000 $, en deux ans; ils ont ainsi créé chacun 2,8 emplois, en moyenne, pour un total de plus de 171 600 jobs au prix d’environ 540 millions de dollars.
Il faut y ajouter 1053 travailleurs autonomes, ainsi que des artistes, sportifs, cordonniers ou artisans, possédant une expertise spécifique et qui ont créé plus de mille emplois.
Pour un total, on compte plus de 8200 gens d’affaires immigrants (donnée qu’il faut quadrupler pour tenir compte de leurs familles, qui ont aussi alimenté l’activité économique).
De 1987 à 1991, les gens d’affaires avec dépendants qui s’établissaient dans leurs nouvelles résidences au Québec s’élevaient à 29 036. Dans un pays peu peuplé et où on ne fait presque plus d’enfants, ça compte!
(Texte publié le 1er juin 1993).
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