Compagnie de la Nouvelle-France, surnommé la Compagnie de la Nouvelle-France
Compagnie des Cent-Associés : Vingt ans après sa fondation, la colonie de Québec abrite seulement une dizaine de femmes et une centaine d’hommes, dont une poignée de missionnaires catholiques. Dans la colonie le commerce des fourrures se développe plus lentement que prévu et n’est pas très lucratif. La compagnie de Caen, qui remplace la compagnie du Canada depuis 1620, ne répond toujours pas aux attentes du Royaume de France, En 1627, sur les recommandations de son ministre, le cardinal de Richelieu lui 13 confie le peuplement et le développement de la Nouvelle-France à la Compagnie des Cent associés.
Le mandat de la Compagnie des Cent-Associés
La compagnie des Cent-Associés se compose de cent actionnaires, parmi lesquels on trouve des marchands, des nobles, des banquiers, des propriétaires de navires et des membres du clergé.
Comme son mandat est beaucoup plus important que celui des compagnies précédentes, elle obtient du roi non seulement le monopole de la traite des fourrures, mais aussi celui de l’ensemble du commerce en Nouvelle-France.
Pour assurer le peuplement de la colonie Louis XIII oblige la compagnie à y installer au moins 4000 colons en 15 ans. Plusieurs de ces colons sont des engagés. On les appelle aussi les trente-six mois. En effet, la compagnie doit subvenir à leurs besoins pendant les trois premières années suivant leur arrivée. Ces trois années écoulées, les engagés ont le choix de rentrer en France ou de rester donc en Nouvelle-France.
S’ils restent, on leur attribue une terre à cultiver.
Notes sur la Compagnie des Cent-Associés :
Engagé – ouvrier qui s’engage par contrat à travailler dans la colonie pour une période d’au moins trois ans.
Clergé : Ensemble des religieux qui appartiennent à l’Eglise.
Noble : Personne qui appartient à un groupe social dont les membres ont des privilèges particuliers (comte, marquis, baron, duc, etc.)
Peuplement : Action de peupler un territoire.
Lucratif : Qui procure des profits, des bénéfices.
L’édit de la Compagnie de la Nouvelle-France surnommée la compagnie de Cent associés :