Logo de la municipalité montérégienne de Saint-Aimé : Signification du sigle de la municipalité de Saint-Aimé
Dans le but de donner plus de solennité aux actes officiels du conseil, il fut résolu, le 23 mai 1859, d’avoir un sceau municipal avec titre : « Corporation de la Paroisse Saint-Aimé» avec emblème représentant un pot de fleurs et une feuille d’érable; résolution qui ne fut probablement jamais mise à exécution, personne ne se rappelant avoir vu un tel sceau.
Cependant, respectant l’idée des promoteurs, un maître en art héraldique a constitué avec quelques modifications, le blason de la Paroisse de Saint-Aimé, lequel se lit comme suit :
«Tranché, au 1 d’argent à une feuille d’érable au sinople ; au 2, de gueules à une rose d’or tigée et feuillée du même».
Municipalité de Saint-Aimé, note historique
Bornée à l’est par la rivière Yamaska, à environ 25 km au sud-est de Sorel, entre Saint-Robert et Saint-David, en Montérégie, la municipalité de la paroisse de Saint-Aimé occupe l’un des plus vastes territoires de la MRC du Bas-Richelieu. Elle porte, tout comme la paroisse, érigée canoniquement en 1834, et le bureau de poste ouvert en 1846, le nom de Saint-Aimé. Celui-ci lui a été attribué en 1845, puis en 1855, lors de son érection en municipalité, et il évoque la mémoire du seigneur de Bonsecours, Gaspard-Aimé Massue (1812-1875), dont le patronyme a été retenu par la municipalité du village de Massueville, entièrement enclavée dans Saint-Aimé. Il a fait généreusement don du terrain sur lequel le couvent, le collège ainsi que l’église ont été bâtis.
À l’origine, ce territoire ressortissait à la seigneurie de Bonsecours, concédée en 1702 à François Charon, supérieur des Frères hospitaliers de Montréal. Achetée quelques semaines plus tard par René Fezeret, cette seigneurie sera par la suite absorbée par celle de Sorel. En 1857, le territoire de Saint-Aimé sera amputé par donner naissance à la municipalité de Saint-Robert. James White signale, en 1916, l’existence d’une petite gare à Saint-Aimé, utilisée par la Québec, Montréal and Southern Railway.
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