Logo de la municipalité de Kiamika
Explication du logo de Kiamika :
Une vue spectaculaire à partir du 7e Rang fait découvrir :
Le pittoresque village blotti autour de son église, symbole authentique et visible d’une communauté chrétienne ;
Une ferme prospère avec son silo qui reflète clairement une terre promise à l’agriculture ;
La majestueuse rivière Kiamika avec ses méandres demeurée immuable au fil du temps qui constitue un élément de stabilité dans l’histoire de la municipalité de Kiamika;
De fertiles champs en culture, de verdoyants pâturages et des terres riches de moisson ;
Les montagnes qui se découpent en arrière-plan et qui symbolisent bien l’environnement naturel luxuriant encore intact où l’air est pur, la faune abondante et la flore généreuse. Elles remémorent également la vocation forestière du milieu.
Les couleurs :
Des couleurs claires et vives ont été privilégiées rendant l’illustration vivante et dynamique à l’image même des décors exceptionnels qui l’ont inspirée.
Les couleurs lumineuses rappellent la féerie que seul le soleil peut créer sur les paysages.
Les contours noirs, tout en accentuant la luminosité des différentes couleurs, encadrent parfaitement l’illustration.
La pertinence du choix des couleurs révèle des réalités propres à la municipalité. Le vert symbolise autant la vivacité que le calme, le jaune or est associé à l’abondance des récoltes, le rouge est un clin d’œil au dynamisme du milieu, le banc reflète l’intégrité et le bleu inspire un avenir prometteur à l’horizon.
La perspective créée par les courbes utilisées dans l’illustration, que ce soit dans les champs ou dans le parcours sinueux de la rivière ou encore dans les bosquets d’arbres feuillus, apporte du mouvement à l’ensemble.
Historique de la municipalité de Kiamika
Le nom originel de cette entité, vers 1835, Ferme de la Femme-Rouge, puis Ferme-Rouge, qui a identifié un bureau de poste entre 1910 et 1954 et qui subsiste dans celui d’un hameau de l’endroit, suscite quelques interprétations.
Si l’élément Ferme est aisément justifiable, car à l’époque, partout où l’on établissait un grand chantier, on procédait à un important défrichement appelé ferme, qui servait d’entrepôt pour le chantier où l’on conservait les provisions pour les hommes et pour les bêtes, il n’en va pas ainsi de Femme-Rouge. On a argué qu’il pouvait s’agir d’une amérindienne aux habits rouges ou de l’épouse du propriétaire de la ferme vers 1870-1872, George Heathen, dont la chevelure était d’un roux flamboyant.
En réalité, l’existence d’une nappe d’eau dénommée Lac Rouga, tout près au sud-ouest, paraît être l’explication la plus plausible. Le premier contingent de colons arrive en 1883, date de la fondation de la Société de colonisation de Montarville qui prend possession du canton en 1884, où le curé Labelle célèbre la première messe en décembre, et s’établit sur le bord de la rivière du Lièvre, à environ 11 km au sud de Val-Barrette, près de Des Ruisseaux.
La mission de Saint-Gérard-de-Kiamika, souvent appelée Saint-Gérard-de-Montarville, nom du bureau de poste entre 1885 et 1909, date à laquelle il prend son appellation actuelle de Kiamika, ne recevra son statut de paroisse qu’en 1920. Après la proclamation du canton de Kiamika, en 1890, on assiste à l’érection de la municipalité du même nom en 1898. La dénomination retenue, celle de la rivière dont le nom figure sur la carte de la province de Québec d’Eugène Taché dressée en 1870 et qui est tributaire de la rivière du Lièvre, provient de l’algonquin « kickamika, abrupt, coupé jusqu’au-dessous de l’eau », appellation que l’on a parfois interprétée comme « endroit avec un rocher escarpé ».
La présence d’une pente sous-marine et la profondeur de l’eau au cours plutôt paisible incitent certains à voir dans ce mot plutôt les racines « kiam », profond, et « ka », tranquille.
Stanislas Drapeau soutient,e n 1863, que le canton de Kiamica (sic!) tire son appellation de la rivière, identifiée ainsi sans doute depuis longtemps. Le véritable héros kiamikois demeure sans l’ombre d’un doute le réputé Jos (eph) Montferrand, dit Favre (1802-1864), draveur, homme à la stature imposante et à la force physique extraordinaire, que l’on retrouve parmi les défricheurs et dont les exploits sont encore largement connus.
Voir aussi :
je suis à kiamika mon père Aurele Lavigne ma mère Lucille Vaillancourt en 1992 j’ai pris le nom de ma mère je m’appelle Hélène Vaillancourt ,adresse email .heleva@videotron.ca avez vous un livre sur kiamika merci je suis fière de Kiamika