Logo de la municipalité de L’Ange-Gardien
La forme des armoiries de la municipalité de L’Ange-Gardien représente essentiellement les limites et la géographie de la municipalité.
- La rivière du Lièvre qui traverse le territoire est représentée ainsi que deux éléments qui représentent les ressources locales, l’agriculture (gerbe de blé) et la forêt conifères).
- Le bleu et le vert représentent l’eau et la nature et mettent en évidence nos deux rives.
- Le trait d’union symbolise l’attachement des gens de part et d’autre des deux rives, il représente la liaison, le sentiment d’appartenance des Angeloises et Angelois.
- Le caractère typographique identifiant le nom de L’Ange-Gardien symbolise lien entre le passé et l’avenir de la municipalité.
L’Ange-Gardien, note historique
Vers 1633, on retrouvait déjà des habitants sur le territoire de cette paroisse établie à 18 kilomètres au nord-est de Québec, à peu près à la hauteur de Saint-Pierre (île d’Orléans, Municipalité régionale de comté de La Côte-de-Beaupré). Il s’agit de la troisième plus ancienne paroisse de la Côte-de-Beaupré. Ses limites ont été fixées ainsi en 1721 : « l’étendue de la paroisse, située en la dite seigneurie de la Côte de Beaupré, sera d’une lieue et demie de front depuis la rivière du Petit-Pré jusqu’au Sault-de-Montmorency, ensemble des profondeurs de la dite seigneurie » (Édits royaux, 1854, p. 648).
Le premier évêque de la Nouvelle-France, monseigneur François de Laval, érige canoniquement la paroisse des Saints-Anges-Gardiens en 1664, nom que conservera, en le dépluralisant, la chapelle baptisée en 1670 et dont héritera la municipalité de paroisse crée en 1845, abolie deux ans plus tard et rétablie en 1855, ainsi que le bureau de poste ouvert en 1861 et dont le nom a été amputé de l’article initial jusqu’en 1964.
On désirait peut-être ainsi conserver la protection des créatures spirituelles chargées de veiller sur les êtres humains qui constituent les anges gardiens sous la protection desquels, ainsi que de la Sainte Famille, le Séminaire de Québec avait été placé par monseigneur de Laval. D’ailleurs, on peut observer une séquence géographique et toponymique de nature liturgique et biblique sur la Côte-de-Beaupré avec Château-Richer (La Visitation-de-Notre-Dame), Sainte-Anne-de-Beaupré, Saint-Joachim. L’appellation L’Ange Gardien paraît notamment sur la carte de Jean Deshayes levée en 1686 et publiée en 1695. Au fil des jours, on a identifié cet endroit tour à tour comme Longue-Pointe (carte de Bourdon qui remonte aux alentours de 1641) et comme Ango-gard (carte de John Mitchell (1725-1768) datée de 1755), déformation tributaire d’une oreille anglaise non familière avec la langue de Molière.
Voir aussi :
- Historique de la municipalité de L’Ange-Gardien