La ligue de citoyens réclame une enquête

Une cinquième Ligue de citoyens réclame aussi une enquête sur l’administration de la ville de Québec

Une cinquième Ligue des propriétaires a réclamé, hier soir, une enquête sur l’administration générale de la ville de Québec. Il s’agit de la Ligue des citoyens de St-Aibert le Grand dont les membres se sont réunis en assemblée générale au sous-sol de l’église paroissiale sous la présidence de M. Lucien Angers.

Le président Angers a dit: C est une enquête devant un juge qu’il nous faut. « Je crois être appuyé par l’assemblée générale pour la réclamer comme ont fait les ligues de St-Pascal, de St-Pie X. de St-François d’Assise et de Ste-Claire. » Une cinquantaine de membres présents lui ont manifesté leur appui.

La ligue a également adopté plusierus autres résolutions touchant aux questions scolaires et locales. Elle a protesté contre l’augmentation de la taxe annoncée par la Commission scolaire de Québec, « un organisme non élu par le peuple », et demandé que « les gens de la Commission scolaire soient élus par le peuple, suivant le principe : pas d’impôts sans représentation. »

La résolution de la Ligue des citoyens de St-Albert le Grand souligne que les états financiers de la Commission scolaire ne sont jamais connus dans leurs détails et que ceux-ci devraient être révélés publiquement « dans le journal local ». La Ligue a également demandé que « lors de l’octroi de contrats futurs, la Commission procède par le système de soumissions publiques et non suivant la liste préférentielle habituelle. « La résolution a été présentée par M. R. Roussel secondée par Mé Léon Langlais.

La question des pots-de-vin et de l’enquête sur l’administration générale a retenue une bonne partie des discussions. La ligue a insisté auprès du conseil de ville pour qu’un fonds de pension uniforme pour tous les employés sans distinction soit établi et suivi intégralement. Le président Angers a donné lecture des éditoriaux du journal Le Soleil du 28 janvier 1960, dès 18 et 22 février, concertant l’enquête demandée et qui a reçu l’appui de quatre autres Ligues de citoyens.

L’échevin Médéric Robichaud qui a dénoncé l’affaire des pots-de-vin assisté à la réunion de la Ligue mais s’est abstenu de porter la parole, sauf pour assurer la Ligue de son appui et celui de ses collègues, membres du comité du service d’autobus, la requête que la Ligue va faire pour améliorer le service d’autobus dans cette partie de la ville.

La Ligue des propriétaires de St-Albert le Grand va demander à la compagnie d’autobus de faire passer ses véhicules par les endroits suivants : du côté ouest, la 1ère avenue, Deschesne, du Colisée, des Peupliers (Duval d’une façon temporaire), Dumas, des Saules, 1ère avenue, et du côté est par la 4e avenue, Desfresnes, 8e avenue, de la Colombière ou des Lilas, 2e avenue, rue des Pins et 4e avenue.

Les membres de l’organisme civique ont approuvé une autre résolution pour signifier aux autorités municipales que les postes d’essence étaient en nombre suffisant dans St-Lambert le Grand et que les citoyens n’en désiraient plus d’autres. Il y en a cinq présentement.

Le secrétaire de la Ligue, M. René Dutil, et le trésorier, M. Guy Duperré, étaient présents à l’assemblée. (23 février 1960)

23 février 1960 : Une louable innovation. On constate que la ville de Québec est dans une ère de rénovation. Partout dans les quatriers St-Jean-Baptiste, Delorimier, St-Denis. St-Michel, Laurier, Rosemont, Saint-Édouard, Saint-Jean, Villeray, les pavages des ruelles se font nombreux. Les réparations de pavage dans les rues seront complétées d’ici une dizaine de jours. L’on voit aussi aux réparations des trottoirs et des courbes. Chaque dimanche matin, des hommes à l’emploi de la voirie de la division nord se rendent, au petit four aux principaux endroits et ramassent les papiers qui traînent dans les rues. C’est une innovation qui est très louable et qui devrait être suivie par tous les autres quartiers de la métropole.

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Explosion à Québec. Le 4 mars 1864, à midi moins 20 une détonation s’est fait entendre par la ville, suivie d’une commotion souterraine.

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