Les Méchins

Municipalité des Méchins dans le Bas-Saint-Laurent

Située dans la municipalité régionale de comté de Matane, la municipalité des Méchins, dotée d’un décor de falaises abruptes et de longues plages, charme par la magie de son ambiance et l’opulence de son histoire. C’est avant tout la situation géographique et maritime des Méchins qui lui a valu la renommée à cette municipalité de la région administrative du Bas-Saint-Laurent qui couvre un territoire de 452 kilomètres carrés et qui regroupe environ 1150 Méchinoises et Méchinois.

Les Méchins est constitué de sept hameaux, soit de Grands-Méchins, Cherbourg, Cherbourg-Centre, Dalibaire-Ouest, Les Îlets, Petits-Méchins et Ruisseau-à-Sem.

Située à l’est de Matane, à environ 110 kilomètres de Sainte-Flavie et à 30 kilomètres de Sainte-Félicité, la municipalité actuelle des Méchins résulte d’une fusion, survenue en 1982, du village de Saint-Paulin-Dalibaire, érigé civilement en 1954, de Saint-Thomas-de-Cherbourg, érigé en 1954 et des Méchins, constitué en 1952.

C’est en 1859 que le village de Dalibaire est fondé dans ces lieux par l’arrivée de trois premières familles. Cinq années plus tard, selon le recensement de 1865, la population de ces parages de la péninsule gaspésienne s’élève à 119 âmes, soit 55 communiants et 64 enfants. En 1876, les travaux de la construction d’une chapelle débutent pour terminer en 1881. La mission de Saint-Edouard-des-Méchins, fondée sur ces terres en 1880, deviendra paroisse, en 1911, année de son érection canonique.

En 1877, la municipalité des cantons unis de Dalibaire-et-Romieu fut constituée civilement.

En fait cette région connaît un essor particulier grâce à l’agriculture, à la présence de boucaneries à harengs et à l’activité maritime, notamment à la construction des navires dès la fin du XIXe siècle.

L’origine de la dénomination de Les Méchins repose sur une explication légendaire: le génie mythologique du mal Outikou, qui aurait hanté les montagnes de ces lieux s’amusait à pourchasser les Micmacs avec un bâton de la grosseur d’un arbre. Ce personnage, haut de 2,5 mètres et doté d’un œil cyclopéen, parcourait la grève sans cesse et seul l’exorcisme pratique par un jésuite en 1668 aurait permis à ses victimes d’en être délivrées. Ce monstre répondait au nom micmac de Matsi, mot qui signifie méchant en français et qui aurait été déformé en méchins.

Selon une explication moins romantique, il conviendrait davantage de s’en remettre à la version suivant laquelle on aurait qualifié de méchants, transformé en méchins, certains rochers qui s’avancent dans la mer et qui rendent la navigation périlleuse.

Enfin, il est intéressant de noter qu’un écart de la commune de Vensat, dans le département du Puy-de-Dôme, au nord de Clermont-Ferrand, en France porte aussi le nom de Les Méchins.

Aujourd’hui, le village est reconnu sur le plan international pour son chantier naval Verreault Navigation et pour son site de plongée sous-marine les Îlets. Avec des instructeurs et des guides-accompagnateurs qualifiés, vous y découvrirez une faune et une flore sous-marines riches et exceptionnelles.

L’air salin, les magnifiques couchers de soleil, les vastes espaces et les maisons centenaires contribuent à donner un cachet particulier au secteur.

Historique de la municipalité Les Méchins

Comme pour beaucoup de noms de lieux québécois, l’origine de la dénomination de cette municipalité de la péninsule de la Gaspésie repose sur une explication légendaire. Suivant les Amérindiens, le génie du mal Outikou, qui aurait hanté la montagne des Méchins, s’amusait à les pourchasser avec un bâton de la grosseur d’un arbre. Ce personnage mythologique, haut de 2,5 m, doté d’un œil cyclopéen, parcourait la grève sans cesse et seul l’exorcisme pratiqué par un jésuite en 1668 aurait permis à ses victimes d’un être délivrées.

Ce monstre répondait au nom micmac de Matsi, méchant, qui aurait été déformé en méchin. Selon certains, il conviendrait davantage de s’en remettre à la version suivant laquelle on aurait qualifié de méchants, transformé en méchins, certains rochers qui s’avancent dans la mer et qui rendaient la navigation périlleuse. Par ailleurs, le surnom des Méchinois,, les Méchants, en outre de paraître naturel à cause de la proximité phonique avec Méchins, accrédite en quelque sorte la légende micmaque. Enfin, bien qu’on ne puisse établir de liens directs entre les toponymes, il est intéressant de noter qu’un écart de la commune de Vensait, dans le département du Puy-de-Dôme, à une quarantaine de kilomètres au nord de Clermont-Ferrand, en France, porte aussi le nom de Les Méchins.

Située à l’est de Matane, à 109 km de Sainte-Flavie et à 30 km de Sainte-Félicité, la localité actuelle des Méchins résulte de la fusion, en 1982, de Saint-Paulin-Dalibaire (1954) et des Méchins (1952), laquelle avait été érigée en 1877 comme municipalité des cantons unis de Dalibaire-et-Romieu.

Alors que Romieu identifie un ancien fonctionnaire sous le Régime français, peut-être le chirurgien Pierre Romieux (1636?-1657?), Dalibaire ou Dalibert fait allusion à l’un des premiers directeurs de la Compagnie des Indes occidentales en 1664, patronyme qui identifiait un bureau de poste entre 1867 et 1938. Ouvert en 1859 par l’arrivée de trois familles, le village a connu un essor particulier à compter de 1880, grâce à l’agriculteur, à la présence de boucaneries à harengs et à l’activité maritime, des navires y ayant même été construits à la fin du XIXe siècle. La paroisse de Saint-Édouard-des-Méchins, érigée canoniquement en 1911, était desservie comme mission à compter de 1876.

Hébergement : Camping aux Pignons Verts. 218, route Bellevue Est.

Voir aussi :

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Vue aérienne de Les Méchins. Source de l’image : Site Web de la municipalité.

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