Village Les Éboulements dans Charlevoix
Le village des Éboulements est situé au cœur de la région de Charlevoix, à moins de 120 kilomètres de Québec et à environ 270 kilomètres de Montréal. Cette localité, l’une des plus pittoresques du Québec, fait partie de la municipalité régionale de comté de Charlevoix (région administrative de la Capitale nationale).
Le hameau Cap-aux-Oies fait partie de la municipalité des Éboulements. Promontoire qui surplombe la rive nord du fleuve, à mi-chemin entre les villages de Saint-Irénée et des Éboulements. À Cap-aux-Oies on trouve l’ancien lieu d’un phare dont les traces subsistent encore. La plage tranquille car méconnue, est splendide pour voir le lever du soleil. Au fait, c’est un endroit paisible où l’on peut, durant de longues heures, marcher et méditer en tranquillité au bord de l’eau, sur les rochers ou sur la plage (eau salée).
La municipalité s’étend sur un territoire de 150 kilomètres carrés et la population actuelle est de plus de 1300 Ébouloises et Éboulois.
Le nom de la municipalité évoque le glissement de terrain qui a profondément modifié la topographie de la Nouvelle-France en 1663 à la suite d’un violent tremblement de terre.
Cependant, la première catastrophe naturelle connue est survenue ici il y a près de 250 millions d’années. En effet, c’est sur le territoire des Éboulements, notamment, dans la région du Mont Éboulements, au nord-ouest du village, que a eu lieu l’impact de la météorite de Charlevoix qui a façonné la topographie de Charlevoix, en formant le cratère de Charlevoix.
La seigneurie des Éboulements est fondée en 1710 et son premier seigneur est Pierre Tremblay qui procède au développement des terres en accordant de nombreuses concessions aux colons qui arrivent de l’Europe.
En 1810, la Seigneurie des Éboulements est vendue à Pierre de Sales Laterrière. La famille Laterrière, longtemps associée à l’histoire de la région, transformera et agrandira le Manoir.
C’est en 1855, après l’abolition du régime seigneurial au Québec, que Les Éboulements obtient le statut de municipalité (le village est d’abord établi sous le nom de l’Assomption-de-la-Sainte-Vierge et c’est en 1859 qu’il reçoit son appellation actuelle). Ainsi le village des Éboulements représente l’une des plus anciennes municipalités constituées civilement dans Charlevoix.
En 1859, le village compte déjà plus de 200 habitations et la localité se développe le long de l’actuelle route 362 autour de l’église et des commerces.
À l’époque, l’activité économique des résidents est basée sur la construction maritime, l’agriculture et la forêt.
Aujourd’hui, le village des Éboulements, avec son paysage agricole, est une véritable source d’inspiration. Même si l’agriculture occupe encore une place importante, les entreprises à caractère touristique et de services s’y sont développées. Dans un pays de vallées et de montagnes, le village a su garder le patrimoine champêtre architectural et conserver son cachet de la vie d’autrefois.
Blotties sur leurs promontoires, l’église et les demeures anciennes bordant la rue principale, on sont situés des commerces, hôtels et diverses entreprises, donnent une vue saisissante et imprenable sur l’Isle-aux-Coudres et le fleuve.
Dirons en passant que l’église des Éboulements, construite au début des années 1930 selon les plans de l’architecte Joseph Aimé Poulin, mérite une visite. À l’intérieur, on peut admirer un bas-relief représentant l’Assomption de la Vierge ainsi qu’un autre bas-relief de marbre noir et or provenant d’Italie.
Un endroit des plus intéressants est sans contredit le Moulin Seigneurial des Éboulements, l’un des rares moulins du Québec à avoir conservé ses mécanismes d’origine. Le Manoir seigneurial a aussi résisté au temps. Il ajoute au caractère exceptionnel du site. D’ailleurs, on retrouve sur ce site historique et patrimonial une boulangerie qui offre la possibilité de déguster de délicieux produits maison.
Aux Éboulements, on peut visiter plusieurs galeries d’art et ateliers des artistes peintres : la Galerie d’Art Sylvia Araya, au 315, rue du Village; l’atelier d’Humberto Pinochet, ouvert au public, au 429, rue Saint-Pascal; la Boutique d’art Cabane d’oiseaux (sculpture sur pierre et bois, œuvres originales : cabanes d’oiseaux, canards de pierre, visages antiques et contemporains), au 168, rue du Village, Galerie d’Art A. Séguin (182, rue du Village); l’Atelier d’Art de Claude Chiasson, peintre paysagiste (319, rue du Village); la Galerie d’Art Angelo Tremblay, artiste peintre (au 140A, Rang Saint-Joseph); la Galerie d’Art Daniel Brunet, au 210, rue du Village; la Galerie de Raymond Leclerc, artiste peintre, située au 300, rue du Village; la Galerie du Patrimoine (274, du Village); l’Atelier – galerie de Florentine Audet, au 263, rue du Village; la Galerie le Nordet, au 195, rue du Village.
La Galerie du Patrimoine expose en exclusivité Michelle Duquette, artiste peintre. On y admire ses huiles et ses pastels extraordinaires, dont plusieurs consacrés aux aurores boréales. Mme Duquette y présente aussi l’œuvre de Jacques Labrecque, folkloriste réputé, auteur de la Géographie sonore du Québec et du monde francophone du Canada. Il est possible de se procurer sur place diverses publications et bandes sonores qui relatent le patrimoine des Canadiens français au moyen de contes et légendes, de chansons, de musiques traditionnelles et de tout autre sujet d’intérêt culturel. Ici on offre également, sur réservation, animation de veillées traditionnelles de contes.
Nous recommandons également une visite à la Ferme Éboulmontaise qui offre des visites guidées de la ferme et deux sentiers pédestres pour les amants de la nature: Le sentier du Paysan, d’une longueur de 5 kilomètres, est orienté vers le nord. Ce sentier offre plusieurs points de vues tels que le sommet du mont du Lac des Cygnes, le Massif de Petite-Rivière-Saint-François, le fleuve Saint-Laurent et l’Ile-aux-Coudres. Le sentier Louis-Charles Audet, quant à lui, est d’une longueur de 3 kilomètres direction du fleuve. Le départ des sentiers est du restaurant Les Saveurs Oubliées (route 362).
Pour les sports d’hiver, le Club de ski de fond du village des Éboulements a aménagé 16 kilomètres de pistes de niveau familial à intermédiaire. D’ailleurs, le Chenil du sportif offre des promenades aux traîneaux à chiens. On y peut faire de la motoneige, parce que la municipalité des Éboulements est reliée au réseau québécois de motoneige et rend accessibles plusieurs établissements d’hébergement et de restauration.
Mentionnerons aussi l’entreprise Pisciculture Smith, au 127, Rang Saint-Joseph qui offre de grandes opportunités pour la pêche à la truite et les Jardins du Centre (91, Rang Centre) qui permet de visiter le site et de goûter d’excellents fruits et légumes.
On arrive à Éboulements en suivant la route 362, à partir de Baie-Saint-Paul en direction Est et de La Malbaie en direction Ouest.
En mai de chaque année, à Les Éboulements se tient le rendez-vous annuel des amateurs d’ornithologie. Dans un microclimat favorisant la nidification de centaines d’oiseaux. Au programme : séjours à l’auberge, conférence sur les oiseaux par un spécialiste invité, observation et chants d’oiseaux, randonnées guidées, sorties matinales…
En juin, c’est le tour des Fêtes de la Mer, dont les activités se déroulent sur le site du Musée maritime de Charlevoix.
Pour en apprendre plus :
Sujet: Salaire pour travail dans une ferme en 1817
Bonjour
En 1817 aux Éboulements, mon ancêtre dut engager son beau père pour effectuer les travaux de la ferme car il était gravement malade ou blessé.
À son décès, sa veuve dut liquider la ferme et, dans l’inventaire, le beau-père exige un montant de 36 francs pour son salaire.
Pendant combien de jours le Beau père travailla-t-il?
De plus, le médecin exige 12 francs pour médicaments. Alors, combien de visites et quels genre de médicaments?
Merci
C. B.
Etienne en 1790 était décédé, le deuxièeme manoir a été construit en 1750 (plan d’urbanisme des éboulements