L’enseignement universitaire et Québec

L’enseignement universitaire a contribué au progrès de Québec

Parler de l’enseignement universitaire à Québec et de son évolution, c’est raconter en quelque sorte la vie d’une famille qui, dans les cadres bien humbles de ses débuts, a acquis, au cours des ans, de nombreux membres, et a progressé régulièrement jusqu’à devenir un organisme non seulement utile mais nécessaire voire même indispensable. D’ailleurs, chacun en conviendra en sachant que nous parlons de l’Université Laval.

La fondation

Durant les années qui ont procédé IRM, on avait discuté bien souvent le projet de fondation d’une université française à Québec. En réalité, ce projet mûrissait depuis plus d’une soixantaine d’années. Vers 1793 or en était même venu bien près d’une réalisation semblable mais, pour des raisons qu’il serait, trop long d’énumérer ici elle avait été remise à plus tard.

Plus tard, voulait dire, sans qu’on le sache, l’année 1851. Durant cette année-là. les évêques canadiens se réunirent pour le premier concile provincial. Le projet fut étudie et les pasteurs demandèrent alors au Séminaire de Québec de faire les sacrifices nécessaires et de mettre sur pied une université. Ce qui fera dire de nos jours encore : « Le Séminaire participe à l’administration de Laval parce que, ces deux institutions, bien que complètement distinctes, sont tellement unies entre elles qu’on ne puisse les séparer. »

On s’empressa donc de répondre au désir des évêques. Il suffit d’une année pour que la nouvelle institution obtienne la reconnaissance royale. Le 8 décembre 1852, Sa Majesté la Reine Victoria signait la charte qui confirmait l’existence légale de l’Université Laval, nom de lui avait donné le Séminaire de Québec pour honorer son propre fondateur, Mgr François de Montmorency Laval.

Québec, avait maintenant son université, fondre sur le modèle des universités françaises. Laval comptait alors quatre facultés : Théologie, Droit, Médecine et Arts. Cette dernière embrassait tout ce qui n’était pas théologie, droit ou médecine. On y enseignait les arts proprement dits, mais plus spécialement les lettres et les sciences. Aujourd’hui, elle est la porte d’entrée des autres facultés puisqu’elle s’occupe en particulier des collèges classiques masculins et féminins.

En relèvent également, l’École de Musique, l’École de Pédagogie et d’orientation et l’École des Sciences domestiques.

Évolution

Il s’agissait là, évidemment, d’un départ qui fut suivi d’une progression lente mais sûre, progression qui se continue aujourd’hui avec l’envergure que l’on sait ; celle de la Cité universitaire et celle de ses nombreuses Facultés, Écoles, Instituts, etc., etc.

En 1852, l’Université Laval comptait 4 Facultés ; aujourd’hui elle en possède 12 plus sept Écoles, deux Instituts, un Service. Elle dispense de nombreux cours spéciaux, le soir, durant l’année académique, ou au cours de la saison estivale. Elle a de plus juridiction sur renseignement secondaire qui lui fournit le groupement, d’élèves le plus important. Un grand nombre d’institutions secondaires dépendent de sa Faculté des Arts avec un contingent groupant des dizaines de milliers d’élèves.

Pour atteindre ce niveau d’importance, l’Université Laval n’a cessé de perfectionner ses méthodes d’enseignement, d’augmenter son personnel, d’améliorer ses met hoirs d’enseignement, d’augmenter son personne, d’améliorer ses locaux.

Montréal

L’Université Laval a également cherché à répandre davantage l’enseignement supérieur à travers la province : était la première de langue française au Québec, elle se devait d’ailleurs de le faire. N’a-t-elle pas donné naissance à l’Université de Montréal.

En 1878, un problème s’imposa parmi plusieurs autres ; celui de la venue à Québec des étudiants de la région de Montréal. On trouvait fort grande la distance qui sépare les deux villes. On fit des représentations auprès des autorités, tant et si bien, qu’une « succursale » fut établie à Montréal de par une décision prise par la Sacrée Congrégation de la Propagande de Rome. Cette décision permettait la création dans la Métropole de chaires subsidiaires des Facultés de Québec.

Treize années plus tard, en 1889, le bref « Jamdudum » accorda à la succursale une plus grande indépendance qui devait la mener vers une séparation complète en 1919. Cette séparation se réalisa à la demande des archevêques et évêques de la province ecclésiastique de Montréal. L’existence civile de l’Université de Montréal fut alors reconnue par la Législature de la province 12 mois après.

En résumé

L’évolution de l’enseignement universitaire dans la province française du Canada est donc liée étroitement à celle de la première université de langue française a être fondée au Canada, l’Université Laval de Québec.

Il a grandi en même temps qu’elle s’est répandu à travers la Province grive à pile. Aujourd’hui, on peut dire que l’enseignement universitaire rouvre, chez-nous, toutes les disciplines à l’honneur partout dans le monde.

Les Sciences, en particulier, on pris un essor considérable grâce à nos maisons d’enseignement supérieur. Il n y a donc aucun doute que ce progrès en ascendante te poursuivra et que, de plus en plus de Canadiens français pourront bénéficier de renseignement offert par l’Université Laval et les autres opérant dans plusieurs centres du Québec.

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Vue panoramique de la ville de Québec.  Photo d'Anatoly Vorobyev.
Vue panoramique de la ville de Québec. Photo d’Anatoly Vorobyev.

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