Village de Lejeune

Village de Lejeune dans le Bas-Saint-Laurent

Ce joli village de la région administrative du Bas-Saint-Laurent (Municipalité régionale de comté de Témiscouata) occupe une superficie d’environ 260 kilomètres carrés et ne regroupe qu’un peu plus de 300 Lejeunoises et Lejeunoises.

Lejeune séduit en toute saison. Au sommet des montagnes, parsemé de lacs et rivières, c’est un paradis de chasse et pêche, de quad et motoneige. Les visiteurs s’adonnent aux activités nautiques au Grand lac Squatec ou explorent les sentiers pédestres. Au village, le Jardin céleste sur les aurores boréales, le festival de musique traditionnelle et les doux produits de l’érable scellent le charme.

Lejeune forme avec Saint-Juste-du-Lac et Auclair, plus à l’ouest, le JAL, une région géographique dont le territoire se situe à l’est du lac Témiscouata. Le JAL constitué des initiales de Saint-Juste-du-Lac, d’Auclair et de Lejeune, regroupe trois municipalités vouées à la disparition suite aux travaux du Bureau d’aménagement de l’Est du Québec. Grâce aux Opérations-Dignité, ces trois villages municipalités prennent leur avenir en main sous forme d’une coopérative établie en 1971.

Cette partie du canton Auclair fut colonisée à l’automne 1931, et ce, grâce à la ruse du missionnaire colonisateur Léo-Pierre Bernier, juste avant l’interdiction de colonisation de ces terres par le gouvernement du Québec. Le gouvernement avait ainsi cédé aux pressions exercées par la compagnie Fraser qui était concessionnaire forestier du canton et qui souhaitait conserver la partie est du canton.

Le territoire est érigé en municipalité, en 1964, sous le nom de Saint-Godard-de-Lejeune. La paroisse, érigée canoniquement en 1968, prendra quant à elle le nom de Saint-Godard, tout simplement.

Au début de 1991, on simplifie le nom de la municipalité qui devient tout simplement Lejeune.

On ignore l’origine de la dénomination du village, bien que l’on soupçonne qu’il puisse s’agir du père Paul Le Jeune (1591-1664), jésuite qui évangélisa dans la région durant l’hiver 1633-1634. Il était alors supérieur des Jésuites en Nouvelle-France.

Lejeune a gardé ces atouts qui lui assurent un développement constant. On ne peut manquer la flore et la faune abondantes issues de la rencontre des forêts de résineux et de feuillus. On y admire des magnifiques hirondelles des sables ou encore l’aigle à tête blanche lors de sa quête de nourriture…

On y trouve quelques entreprises de renom, telles Le Jeune Verger (verger de pommes), Viv-Herbes et l’érablière La Grande Coulée, la plus importante érablière du Québec.

Pour admirer une vue imprenable sur ce coquet village, le belvédère de la Croix lumineuse vous attend.

Lejeune se trouve à environ 75 kilomètres au sud-est de Rimouski, près de la frontière du Nouveau-Brunswick. Pour y accéder, il faut emprunter la route 295 via Route 132 et Route 293.

À visiter :

  • Viv-Herbes, herboristerie artisanale. 35, Rang 2, Lejeune : plantes médicinales et aromatiques cultivées et transformées sur place, boutique.
  • Festival de musique et des arts traditionnels Le Jeune Archet. 331, Rang du Lac. C. P. 25, Lejeune : Festival de musique traditionnelle, musiciens, conteurs, danseurs, marché public, artisans, ateliers, conférences.
  • Hébergement : Camping Les beaux Lieux 266, rang du Lac, Lejeune. 36 sites – 12 prêts-à-camper.

Voir aussi :

Lejeune
Vue aérienne de la municipalité de Lejeune. Source de l’image : Site Web de la municipalité.

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