Leclercville

Municipalité de Leclercville dans Chaudière-Appalaches

La municipalité de Leclercville est située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches (MRC de Lotbinière), sur une superficie de plus de 135 kilomètres carrés. La municipalité compte environ 500 Leclercvilloises et Leclercvillois.

Implantée sur les bords de la rivière du Chêne, en face de Grondines, Leclercville a axé sa vocation sur l’exploitation agricole et les infrastructures nécessaires aux nombreux villégiateurs qui la fréquentent.

Son histoire est liée étroitement à celle de la seigneurie de Lotbinière. En effet, non seulement la municipalité est-elle érigée sur le territoire de l’ancienne seigneurie mais la localité doit sa naissance, sa croissance et aussi, hélas son déclin, à l’établissement du moulin seigneurial et à l’exploitation des terres de la seigneurie.

Cette histoire remonte aux débuts de la Nouvelle-France avec la concession par l’intendant Jean-Talon d’une première étendue de terrain à René-Louis Chartier, en 1672.

Dès 1677, des premiers colons, Jean Baudet et Michel Lemay viennent s’établir à la Pointe Platon avec leurs familles. D’autres censitaires tels  les Hamel, Gauthier, Gaudet, Dubord, Chastenet, Tousignan Hébert et plusieurs autres les rejoignent. La paroisse de Saint-Louis de Lotbinière est donc fondée en 1724 sur ce territoire. Cependant, il n’y avait que quatre censitaires installés entre les deux rivières Du Chêne. D’autres familles viennent  s’installer au bord de l’eau dans les années qui suivent.

Les premiers acadiens chassés de leurs terres par les Anglais viennent s’installer ici vers 1758. Même si des terres étaient encore disponibles au bord de l’eau, ils décident de défricher un nouveau rang, le Saint-Michel. La population croit ensuite lentement. En effet, en 1762, pas plus de quatorze familles habitent le territoire. Dix familles viennent s’y établir entre 1762 et 1781.

Un moulin à farine y fut construit en 1814, suivi d’un pont qui reliait le moulin aux rangs Portage et  Saint-Michel. Vers 1832, un moulin à scie fut construit près du moulin à farine. Cependant, les opérations n’étaient pas rentables et deux ans plus tard, le moulin est déménagé près de l’embouchure de la rivière, à moins d’un kilomètre du fleuve. De nombreuses maisons furent ensuite construites pour loger les employés du moulin à scie et ainsi naquit le village qui prendra plus tard le nom de Leclercville.

Une nouvelle industrie voit le jour en 1857 avec l’entrée en opérations de trois briqueteries, situées à la pointe, près de l’embouchure de la rivière du coté est de celle-ci. Ces briqueteries employèrent durant plusieurs années une quarantaine de travailleurs. Cette industrie dut cependant cesser ses opérations en 1917 car les installations furent alors détruites par un glissement de terrain.

En 1873, la municipalité du village de Leclercville est constituée civilement. Le village est électrifié en 1926.

La population n’ayant cessé de décroître depuis le début des années 1930, il était devenu nécessaire de fusionner les services municipaux de Sainte-Emélie et de Leclercville pour continuer à servir adéquatement la population. C’est ainsi qu’en l’an 2000 une résolution des deux conseils municipaux entérinait la volonté commune de fusion des municipalités pour former une seule municipalité qui porte désormais le nom de Leclercville.

L’agrotourisme y est devenu très populaire.

leclercville
Falaises de Leclercville. Source de la photo : Site Web de Leclercville.

Des entreprises locales, mentionnerons la Ferme Jolygène, une ferme familiale faisant l’élevage de bœuf biologique et de veau. De plus, on peut y retrouver du sirop d’érable certifié biologique, beurre d’érable, tire, sucre d’érable et bonbons d’érables vendus au détail (289, rang Castor, Leclercville, téléphone : 819 292-3440).

Au quai de Leclercville, il y a une rampe de mise à l’eau pour les petites embarcations à moteur.

Les adeptes du parapente à moteur utilisent la falaise pour pratiquer ce sport. Ce point de départ pour leur vol est situé à l’ouest du secteur urbain de la municipalité. En fait, la présence de falaises abruptes sur la rive sud du Saint-Laurent, reconnues parmi les plus belles du Québec, contribue à la renommée de la municipalité.

Un sentier 4 saisons le long de la rivière du Chêne, maintenu par le Comité du bassin versant de la Rivière du Chêne (CDUC) relie le village de Leclercville au Moulin du Portage. Aménagé sur des terres privées par les bénévoles du Club de ski de fond La Pinière, le sentier de 4,2 km offre des paysages impressionnants de la rivière. D’un niveau de difficulté intermédiaire, le parcours vous réserve quelques sections plus techniques. Le sentier est accessible à l’année à partir de la route Marie-Victorin (route 132), quelques mètres à l’est du pont de Leclercville ou encore, par le stationnement du Moulin du Portage à Lotbinière. Les kayakistes et autres usagers de petites embarcations peuvent profiter de notre halte routière située à l’est du secteur urbain car le sentier se termine à l’embouchure de la rivière du Chêne.

Leclercville fait partie de la Route bleue Québec/Chaudière-Appalaches.

Lire aussi :

leclercville
Vue aérienne de Leclercville. Source de la photo : Site Web de Leclercville.

Laisser un commentaire

Exit mobile version