Municipalité Le Bic dans le Bas-Saint-Laurent
La municipalité du Bic se déploie sur une vaste superficie de plus de 81 kilomètres carrés dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent, regroupant environ 3000 Bicoises et Bicois. Le Bic fait partie de la municipalité régionale de comté de Rimouski-Neigette dans un amphithéâtre naturel situé au pied du Mont Saint-Louis des Appalaches. La municipalité s’étale sur une série de terrasses descendant jusqu’au havre du Bic, l’un des havres les plus magnifiques qu’on peut trouver au sud de l’estuaire du Saint-Laurent qui comprend des paysages de collines rocheuses et de bandes de terres cultivées, agrémentés d’anses et de baies.
La distance entre Le Bic, surnommé la petite Suisse du Québec, et la ville de Québec est de 260 kilomètres. Selon la légende des îles du Bic, l’ange chargé d’orner la terre, lors de la création du monde, est arrivé devant Le Bic en fin de journée, y déposant le surplus d’îles et de montagnes, douant le paysage bicois d’un pittoresque à nul autre pareil.
Le Bic se situe à une dizaine de kilomètres de Rimouski.
Le parc national du Bic, d’une superficie de 33 kilomètres, s’étale sur le territoire de la municipalité du Bic et sur celui de la municipalité voisine de Saint-Fabien.
Historiquement, le havre du Bic, en raison de sa profondeur, a toujours constitué un abri sûr et l’un des mouillages importants du Saint-Laurent. Jacques Cartier y fait une halte en 1535, lors de son deuxième voyage au Canada et Samuel de Champlain fait une description des parages en 1603. C’est d’ailleurs Champlain qui appelle l’endroit le Pic pour signaler une colline pointue d’une altitude de 347 mètres qui domine le havre. Au fil des ans, par corruption lexicale, Pic est devenu Bic et c’est ce nom qui est repris lors de la création de la seigneurie en 1675. Le même nom est retenu lors de la création du bureau de poste en 1832. La colline porte aujourd’hui le nom de Pic Champlain. Remarquons qu’avant Champlain, on connaissait l’endroit comme le cap de Marbre.
D’après le Journal des Jésuites, on voit des missionnaires dans cet endroit depuis 1635 et le père Ambroise-Rouillard, un récollet, y a exercé son apostolat pendant plus de quarante ans.
En 1759, la flotte anglaise fait une halte au havre du Bic en avançant vers Québec.
Le Bic a l’honneur de figurer dans le texte du premier roman écrit au Canada, The History of Emily Montague de Mme Frances Moore Brooke, épouse de l’aumônier de l’armée britannique. Ce roman fut publié à Londres en 1769 et les héros du livre vivent quelques aventures en bordure du fleuve au havre du Bic.
Dans la première moitié du XIXe siècle, le Bic appartenait à M. William Daring Campbell.
La municipalité actuelle a été fondée en 1972, suite à la fusion de la paroisse Sainte-Cécile-du Bic, constituée en 1793 (érigée canoniquement en 1830) et du Village du Bic, créé en 1850.
Voir aussi :
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Avez -vous dans vos annales le nom de Joseph meunier homme qui faisait des tours de force merci