Municipalité de Lac-Édouard en Mauricie
La municipalité de Lac-Édouard couvre un énorme territoire de 980 kilomètres carrés. La population de Lac-Édouard est de 155 résidents permanents et d’environ 1000 villégiateurs.
La municipalité appartient à la région administrative de la Mauricie. Environ 70 maisons et 400 chalets de vacanciers, chasseurs et pêcheurs parsèment ce vaste territoire, situé autour du lac Édouard. Le lac constitue le domaine de l’omble de fontaine, l’espèce de poisson la plus recherchée par les pêcheurs sportifs du lac Édouard.
La municipalité de Lac-Édouard est une municipalité touristique par excellence.
Les premiers touristes ont choisi ces lieux pour leurs vacances vers la fin du XIXe siècle et le Lac Édouard a servi de lieu de villégiature à des générations de Québécois. Plusieurs clubs de pêche y ont construit leurs auberges.
Un hôpital a été bâti en bordure du lac parce que l’air de cette zone est très pur, on affirme parfois qu’ici, on profite du meilleur air de la province.
On retrouve sur le territoire de la municipalité trois pourvoiries:
- Domaine Lac Édouard
- Pourvoirie Le Goéland
- Seigneurie du Triton
À Lac-Édouard, un gîte du passant accueille de nombreux amants de la nature. Remarquons également que l’entreprise Gîtes et Excursions du Triton offre de nombreuses activités l’hiver, ainsi que de la location de motoneige, découverte culinaire et beaucoup plus. Vous pouvez également la contacter au numéro : 819 653 2150. Le Village Innusit offre un séjour en forêt des plus originaux.
Enfin, au Camping Lac Édouard, plus de trente emplacements attendent les amateurs de caravaning.
Notons que l’Association du Développement Écologique du lac Édouard, connue sous le sigle A.D.E.L.E. a été fondée en 1992 pour préserver la pureté actuelle de ce magnifique plan d’eau (l’eau du lac Édouard est cristalline, selon de nombreuses observations et analyses), pour augmenter la population d’ombles de fontaine (aménagement de frayères et ensemencements annuels) et pour favoriser un développement souhaitable. L’A.D.E.L.E surveille l’état des berges, la qualité de l’eau et la conformité des installations septiques afin de s’assurer que la très bonne qualité de l’eau se maintienne.
Remarquons que 150 000 ombles de fontaine de 20 à 25 cm ont été lâchées dans le lac depuis une quinzaine d’années. En fait, l’omble de fontaine est très présente dans le lac Édouard.
Des frayères pour l’omble de fontaine ont été aménagées dans la rivière aux Rats et dans les ruisseaux en provenance des lacs Lowney et Belle Truite, à l’intérieur de la municipalité.
Le village de Lac-Édouard est connu également pour ses sentiers écologiques, destinés aux randonnées pédestres, au ski de fond et à la raquette. De plus, un sentier provincial de motoneige et un sentier provincial de V.T.T. traversent le territoire de la municipalité.
Nous invitons nos lecteurs à consulter le site internet d’A.D.E.L.E.: www.adelelacedouard.ca et à venir séjourner à Lac-Édouard afin de découvrir toute la vérité sur notre petit coin de paradis ainsi que profiter de l’accueil chaleureux de ses résidents.
Pour rejoindre la municipalité de Lac-Édouard, on prend la route 155 Nord. On quitte la route à la borne 150 et on parcourt ensuite 27 kilomètres pour se rendre au village.
Historique de la municipalité de Lac-Édouard
Cette municipalité tire son appellation du lac de 25 km de long sur les bords duquel elle a été érigée officiellement en 1951, quoique le peuplement ait déjà débuté en 1890, facilité par l’arrivée du chemin de fer en 1885. Dès 1889, la mission de Notre-Dame-du-Bon-Conseil était implantée et devait recevoir son premier curé en 1904. Le statut de paroisse ne lui fut cependant accordé qu’en 1937 sous la dénomination de Notre-Dame-des-Neiges.
Lieu situé à 400 m d’altitude et à environ 55 km au nord-est de La Tuque en Mauricie, sa dénomination originelle est probablement celle d’Atouakoutchioeiau paraissant sur la carte préliminaire du « Domaine en Canada » dressée par le jésuite Pierre-Michel Laure, vraisemblablement en 1731. La forme actuelle est attestée en 1828 par l’arpenteur Joseph Bouchette (le jeune), selon qui il s’agit d’un chasseur amérindien de Batiscan.
L’arpenteur J.P. Mullarkey avance, en 1893, que ledit chasseur s’appelait Jeannotte, nom qui se rattache d’ailleurs à l’une des décharges du lac. Cette origine est appuyée par la forme Etoolsakigan relevée en 1951 chez les Montagnais de Mashteuiatsh, au Lac-Saint-Jean, pour identifier le lac. Édouard se prononce Etool (Edool ou Edoal) dans les langues algonquines. Quant au suffixe sakigan qu’on devrait plutôt écrire sakahigan, il signifie « lac », dans ces mêmes langues. On devrait accorder peu de crédit à la source précisant que la nappe d’eau portait le nom de Lac des Grandes Îles, vers 1885.
Bien que topographiquement justifiable, cette appellation ne semble avoir aucune racine dans l’usage puisque dès 1889, le bureau de poste ouvert sur place porte le nom de Lake Edward. La version anglaise s’explique sans doute par le fait que le nom dut d’abord identifier la gare ferroviaire ouverte sur les lieux en 1886 par la compagnie de chemin de fer Québec-Lac-Saint-Jean dont les principaux actionnaires étaient anglophones. Il faut aussi se rappeler que le chemin de fer rendait le lac accessible aux riches Américains attirés par son fort potentiel halieutique. Quelques décennies plus tard des personnages aussi célèbres que Roosevelt, Truman de même que des membres de la famille Rockefeller viendront y passer leurs vacances. La forme française Lac-Édouard est rattachée au bureau de poste, en 1936.
La renommée de cet endroit tient sans contredit à l’établissement fondé en 1904 qui fit office de sanatorium jusqu’en 1967 pour le traitement de la tuberculose. Par la suite, on en a fait un centre hospitalier, un hôpital pour vétérans, un centre de réadaptation pour retardés mentaux avant de devenir une base de plein air, en 1982, le Village Pale, au nom fort évocateur. La multitude de lacs et de boisés qu’on y retrouve se prête d’ailleurs admirablement aux activités de plein aire et aux loisirs éducationnels.
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