Ville de La Tuque en Mauricie
La vaste superficie de la Ville de La Tuque dans la région administrative de la Mauricie occupe un territoire d’environ 30 mille kilomètres carrés, englobant le réservoir Gouin et les réserves indiennes d’Obedjiwan, de Coucoucache et de Weymontachie, en plus du territoire urbain de La Tuque et les secteurs de La Croche, La Bostonnais, Lac-Édouard et Parent.
La Ville de La Tuque regroupe environ 13 mille Latuquoises et Latuquois. Administrativement, elle est considérée hors MRC.
Ce territoire est caractérisé par la présence de plus de trois cents rivières et de près de trois mille cinq cents lacs.
Agriculture
Les terres d’ici sont relativement pauvres pour l’agriculture qui est limitée à l’agriculture marginale, la forêt toutefois est dense et dominée par les résineux. Les amateurs de la motoneige et du tourisme d’aventure, tels que le quad et le canot-camping sont des visiteurs réguliers de ces forêts. De plus, une grande scierie y fonctionne.
La ville de La Tuque offre de nombreux attraits touristiques, parmi lesquels on peut mentionner le Parc des chutes de la Petite rivière Bostonnais, parc régional, situé à environ 7 km du centre-ville de La Tuque avec une chute de 35 m de dénivellation ; le Parc Saint-Louis, un lac naturel situé en plein centre-ville da La Tuque et l’église Saint-Zéphirin, construite en 1930 entre autres.
Canton de Carignan
Proclamé en 1875, situé au sud de La Tuque s’étend le canton de Carignan dont la superficie est plus grande que la moyenne. Il est limité à l’ouest par le Saint-Maurice d’où il s’étale vers le sud-est. Dispersés et éloignés les uns des autres, on trouve dans cet espace les hameaux de Rivière-aux-Rats, Carignan, Festubert, Lac-aux-Brochets et Lac-Chat sur un relief laurentidien marqué ici et là de plans d’eau dont les plus importants sont les lacs Clair, Mékinac et le Petit lac Carignan. Ce canton porte le nom du régiment envoyé au Canada en 1665 pour mater les Iroquois.
Il avait à sa tête le vice-roi Alexandre de Prouville de Tracy, dont l’une des missions était de rétablir la paix avec les Indiens. Le régiment a pris ce nom vers 1642, en France, à cause de Thomas-François de Savoie, prince de Carignan qui, devenu lieutenant-général en France, commanda des troupes françaises en Italie. Après la paix conclue en 1659, les troupes furent réformés. On eut ainsi le régiment de Carignan-Salières, en 1660, du nom d’Henri de Chastelard, marquis de Salières qui accompagna le régiment en Nouvelle-France, de 1665 jusqu’en 1667.
Canton de Rhéaume
Le canton de Rhéaume, situé à environ 50 km au nord-ouest de La Tuque, est traversé en entier par le Saint-Maurice. La rivière Windigo, qui l’arrose également, y rejoint le Saint-Maurice en sud-est. Le hameau de Windigo, de même que les rapides des Cœurs, font aussi partie de ce canton. Jacques-Philippe Rhéaume (1818-1891), né à Québec, a été admis au Barreau du Bas-Canada en 1840 et nommé percepteur des timbres au palais de Justice de Québec (1864). Cofondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste de Québec en 1842, il était président de cette société lors des fêtes nationales de 1880. Il a été député conservateur à l’Assemblée législative dans la circonscription de Québec-Est aux élections de 1867 et de 1871. Ce canton a été désigné en 1916.
Mentions de La Tuque dans le roman « Maria Chapdelaine » de Lois Hémon
- Voyez-vous… quand un garçon a passé six mois dans le bois à travailler fort et à avoir de la misère et jamais de plaisir, et qu’il arrive à La Tuque ou à Jonquière, avec toute la paye de l’hiver dans sa poche, c’est quasiment toujours que la tête lui tourne un peu ; il fait de la dépense et il se met chaud, des fois… mais c’est fini.
- Le chantier n’était pas bien loin dans le bois : seulement à deux jours de voyage du Transcontinental, qui descend sur La Tuque ; mais ça s’adonnait qu’il y avait eu un accident à la track, qui n’était pas encore réparée, et les chars ne passaient pas. J’ai eu connaissance de tout ça par Johnny Niquette, de Saint-Henri, qui est arrivé de La Tuque il y a deux jours passés.
- Vous avez peut-être eu connaissance qu’il était foreman dans un chantier en haut de La Tuque, sur la rivière Vermillon. Quand le milieu de décembre est venu, il a dit tout à coup au boss qu’il allait partir pour venir passer les fêtes au Lac-Saint-Jean, icitte…
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