Ville de La Prairie en Montérégie
La ville de La Prairie est située sur la rive sud du Saint-Laurent, tout près de Montréal, soit à 6 kilomètres du pont Champlain et à 18 kilomètres du pont Honoré-Mercier.
La Prairie compte plus de 22 mille Laprairiennes et Laprairiens et s’étend sur une superficie de près de 44 kilomètres carrés. Elle appartient à la région administrative de la Montérégie, et fait partie de la municipalité régionale de comté de Roussillon. La Prairie est intégrée dans la Communauté métropolitaine de Montréal.
La Prairie, fondée en 1667, est l’une des villes les plus anciennes du Canada. Cette année-là, la seigneurie de La Prairie fut concédée aux Jésuites et une mission fut créée. En 1687, on y construit le premier moulin à farine, entouré d’une palissade de bois. Vers 1705, la première église en pierre y est érigée. Après la Conquête, la ville devient un lieu de résidence pour de nombreux marchands anglophones qui profitent ainsi de son emplacement géographique. En effet, c’était un lieu d’échanges entre la Nouvelle-Angleterre et le Canada.
Au début du XIXe siècle, La Prairie s’impose comme le chef-lieu de la région. Le Vieux-Fort, c’est-à-dire le petit village entouré par la palissade, n’est pas suffisant pour accueillir tous les nouveaux habitants et on construit le nouveau quartier résidentiel de Fort-Neuf. Lors de la guerre de 1812, d’imposantes casernes et dépôts militaires sont érigés et des unités militaires britanniques y sont placées en garnison, ce qui marquera pendant des décennies la culture et le mode de vie de La Prairie.
Cependant, c’est avec la construction du premier chemin de fer au Canada en 1836, que s’amorce son développement économique. Le train relie La Prairie et Saint-Jean-sur-Richelieu et contribue à la création de nombreuses entreprises dans la ville et dans ses environs.
Le 3 mars 1846, La Prairie est constituée civilement en ville. Mais par malheur, cette même année, un grand incendie détruit la ville. Ensuite, le Pont Victoria est construit ce qui fait dévier le trafic des marchandises. Ces divers événements marquent le lent déclin de La Prairie au cours de la seconde moitié du XIXe siècle.
C’est la construction de la Voie maritime du Saint-Laurent, du Pont Champlain et de l’autoroute 132 qui sont à l’origine de deux nouvelles banlieues issues de l’ancienne seigneurie de La Prairie: Brossard et Candiac. Une véritable explosion démographique s’ensuit et de nouveaux quartiers sont créés: la Magdeleine, la Citière et le Grand Boisé.
Au début de XXIe siècle, La Prairie est principalement une ville de banlieue très prisée des familles québécoises. Le réseau routier est très bien organisé et de l’espace est encore disponible pour la construction d’industries et d’immeubles résidentiels.
Malgré son caractère résidentiel, La Prairie possède plus de 50 grandes industries qui œuvrent dans la fabrication d’équipements pour la construction résidentiel, commercial et industriel, dans l’informatique, le recyclage de composites, la fabrication de produits chimiques et dans bien d’autres secteurs. On y trouve donc un vaste parc industriel.
Parmi les attraits historiques, on remarque le quartier Le Vieux La Prairie, classé arrondissement historique en 1975.
La Prairie est une ville reconnue pour sa qualité de vie. Plusieurs retraités la choisissent pour y vivre et on y trouve huit résidences pour personnes âgées.
Le boulevard Taschereau traverse La Prairie d’est en ouest, de Brossard à Candiac. La ville est reliée à l’autoroute 30 vers Sorel-Tracy et Châteauguay, à la 15 vers Brossard, les États-Unis et Châteauguay et à la route 104 vers Saint-Jean-sur-Richelieu.
Finalement, le Marché des Jardiniers de La Prairie est très sympathique : au 1200, chemin de St-Jean, La Prairie, téléphone 450-38708319 : des dizaines de marchands et producteurs maraîchers situés sur une centaine d’emplacements; fruits et légumes frais, produits de boulangerie, saucisses, viandes, produits du terroir, fleurs.
Pour compléter la lecture :