La Malbaie

Ville de La Malbaie dans la région de Charlevoix

Située dans la réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix, dans la région administrative de la Capitale Nationale du Québec, la ville de La Malbaie a une superficie de près de 471 kilomètres carrés. Sa population compte plus de 9300 Malbéennes et Malbéens.

C’est en 1608, que Samuel de Champlain, donne ce nom à l’endroit qui deviendra La Malbaie. En pénétrant dans les eaux, Champlain remarque que la baie est vaseuse et il la surnomme malle baye.

La ville de La Malbaie, située sur le bord du fleuve Saint-Laurent, a été érigée le 18 mars 1896. À cette époque, le territoire contenait au moins 40 maisons habitées dans une étendue n’excédant pas 60 arpents en superficie. En 1935, la Municipalité de la Rivière Malbaie a été détachée de la municipalité de la paroisse de St-Etienne de La Malbaie.

La ville de La Malbaie a été proclamée en 1958. Pour être proclamée ville, la municipalité devait regrouper un minimum de deux mille âmes.

Riche de plus de deux siècles de villégiature, La Malbaie a attiré très tôt des représentants de la grande société nord-américaine qui y venaient à la recherche de calme, d’air pur et de beauté.

C’est le secteur de Pointe-au-Pic qui fut le berceau de la villégiature au Canada. et c’est au début du XXe siècle, marqué par un retour au romantisme, que le tourisme connut un essor particulier dans Charlevoix. À l’époque, les luxueux bateaux à vapeur transportaient à leur borde la belle société de New York, Toronto et Montréal, en quête de dépaysement. Murray Bay était alors la destination au goût du jour.

Le prestigieux hôtel Fairmont Le Manoir Richelieu témoigne de l’époque de ces fameux bateaux blancs du début du XXe siècle, et surplombe le fleuve du haut de sa falaise. Voisin du Casino de Charlevoix, cet hôtel demeure un lieu de grand intérêt pour les visiteurs.

Aujourd’hui, la ville de La Malbaie s’est agrandie après des fusions avec les ex-municipalités de Rivière-Malbaie, Sainte-Agnès, Cap-à-l’Aigle, Saint-Fidèle et Pointe-au-Pic. Ces deux dernières sont toutes deux situées au bord du Saint-Laurent et offrent des points de vue imprenables sur celui-ci. On y retrouve la station de ski Mont Grand-Fonds.

Pour sa part, le joli village de Sainte-Agnès est situé dans une région à l’altitude moyenne de 450 mètres, aux portes de l’arrière-pays de Charlevoix.

En effet, la Ville de La Malbaie est, sans aucun doute, une destination recherchée par la clientèle touristique depuis plus de 200 ans. Les fabuleux paysages de la région ont inspiré des producteurs de cinéma à y réaliser des films ou des séries télévisées qui ont marqué l’histoire du Québec.

Les immigrants qui projettent de s’installer au Québec, seront intéressés d’apprendre que la Ville de La Malbaie a conçu un site internet www.ville.lamalbaie.qc.ca pour répondre aux interrogations les plus courantes. Nous vous invitons à vous y référer souvent puisque l’information y est actualisée régulièrement (sans blague, plusieurs sites annoncent des actualisations, mais ne les font jamais, le site de la Malbaie tient parole!).

Le but du site est également de démontrer aux visiteurs, aux futurs résidents, que La Malbaie est une charmante ville où il fait bon vivre. Vous trouverez donc plusieurs photos, textes et liens intéressants. Aussi, plusieurs informations historiques accompagnées de photos d’archives permettent de constater l’évolution de cette belle ville.

Considérée comme la ville de services de l’est de Charlevoix, les citoyens de La Malbaie bénéficient sur leur territoire de la présence de l’hôpital Saint-Joseph de La Malbaie, de l’École secondaire du Plateau, du Centre d’études collégiales en Charlevoix, du Centre commercial Place Charlevoix et de nombreux restaurants, bars, hôtels, auberges, gîtes et attraits touristiques.

La Malbaie
Photo de La Malbaie : site Web trekearth.com/gallery/North_America/Canada.

La Ville de La Malbaie compte un développement résidentiel jeune et dynamique à proximité de tous les services qu’offre la ville. Les loisirs, le sport et la culture sont une part importante de la vie. La ville s’est doté d’un centre sportif comportant une piscine semi olympique et un centre de conditionnement physique situé à proximité du terrain de balle molle, du terrain de soccer, des terrains de tennis et de la patinoire.

La ville possède également un grand musée : le musée de Charlevoix et trois bibliothèques.

Plusieurs peintres ou photographes trouvent ici une lumière exceptionnelle et unique. La ville regorge évidemment de plusieurs établissements touristiques pouvant répondre à tous les goûts.

De plus, plusieurs politiciens canadiens et américains ont déjà possédé, ou possèdent encore, un pied à terre à La Malbaie.

L’économie de La Malbaie :

Bien que l’agriculture ait été très prospère au fil des années, c’est maintenant le Casino de Charlevoix qui représente certainement l’activité la plus importante. Situé près du Manoir Richelieu, le Casino reçoit de nombreux visiteurs chaque année.

Il existe aussi à La Malbaie des industries de pâtes et papiers. D’ailleurs, les produits des pâtes et papiers sont embarqués par bateau au quai de Pointe-Au-Pic pour être acheminés en majorité vers l’Europe.

Il existe 2 importants terrains de golf à La Malbaie. Tout d’abord le club de golf Murray Bay, 2ème plus ancien terrain en Amérique et le terrain de golf du Manoir Richelieu, ouvert en 1925. Le site comporte 27 trous et offre une vue imprenable sur le fleuve.

Il existe de plus quantité de restaurants gastronomiques réputés et pour tous les goûts, comme le Charlevoix coté 4 diamants, le Bootlegger faisant revivre l’époque de la prohibition ou encore la Pinsonnière par exemple.

Les amateurs de voile apprécieront la baie de la rivière Malbaie ou encore le cours de la rivière.

Il existe un mont de ski à Rivière-Malbaie, appelé le mont Grands-Fonds, situé à une dizaine de minutes du centre ville de La Malbaie.

Ici, chaque été, se tient l’événement Le Rendez-vous de la Montagne. Il s’agit des randonnées de vélo variant de 15 à 110 kilomètres. Tous peuvent y participer, les trajets les plus longs s’adressent aux cyclistes entraînés alors que pour les autres participants, un parcours intermédiaire et un parcours familial sont au programme.

Le Centre écologique de Port-au-Saumon est reconnu comme aire centrale de la Réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix ainsi que comme pôle thématique du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.

La forge-menuiserie Cauchon a été construite au bord de la rivière Malbaie en 1882. Ayant cessé ses activités en 1963, elle est classée monument historique depuis 1983. La forge-menuiserie Cauchon nous dévoile plus de 120 ans d’histoire de forge et de menuiserie, nous permettant de bien saisir toute l’ampleur et l’importance qu’avaient les forgerons au début du siècle.

Construit en 1991, le monastère de la Croix Glorieuse abrite les Petits Frères de la Croix, communauté monastique cloîtrée fondée en 1980 avec l’approbation de l’Archevêché de Québec. Ils vivent selon l’esprit du Frère Charles de Foucauld, moine du Sahara du début du siècle, et sont voués au culte et à l’adoration de l’Eucharistie (du lundi au samedi à 11h et le dimanche à 10h30 ainsi que les jours de fêtes). Les dames et les hommes sont bienvenus pour des retraites à l’hôtellerie du Monastère sur réservation.

Note historique : Sur le chemin des Falaises, des villégiateurs fortunés firent construire leur propre résidence estivale, dont William Howard Taft qui devint président des États-Unis. Il adorait la région et se plaisait à dire, en parlant de l’air de Murray Bay, qu’il enivrait comme du champagne, mais sans les maux de tête du lendemain. Ces villas impressionnantes se trouvent toujours sur le chemin des Falaises. Certaines ont été converties en auberges qui accueillent les amateurs de calme et de bon goût. D’autres sont demeurées des propriétés privées. Un peu plus loin, sur le boulevard de Comporté, on peut remarquer une petite église protestante de 1867.

À lire aussi :

murray bay
The Village of Malbaie, Murray Bay, P.Q., vers 1900, collection Hoopes, Musée de Charlevoix. Source de la photographie : Musée de Charlevoix.

Laisser un commentaire