La guerre et les avions

Nouvelles qui témoignent du rôle de l’aviation militaire lors de la première étape de la Deuxième guerre mondiale

Ce que peut faire l’avionnerie des États-Unis

Washington. 2I6 août 1940. – Le sénateur Harry Byrd, démocrate de la Virginie, ayant déclaré, samedi, qu’au cours des 100 derniers jours, le gouvernement des États-Unis n’avait commandé que 343 avions de combat à l’avionnerie américaine et qu’aucun de ces appareils ne seraient livrés à l’armée en 1940; le même sénateur ayant ensuite demandé une explication, le comité de défense de la république lui a répondu, aujourd’hui, en faisant tenir les chiffres suivants au président Roosevelt :

  1. L’armée et la marine militaire des États-Unis ont commandé 6,747 avions à l’avionnerie américaine. Ces appareils sont en cours de production.
  2. Le 17 août dernier, l’armée avait signé des contrats pour se faire construire 3,916 appareils, dont 2,029 avions de combat et de reconnaissance; la marine avait signé des contrats pour se faire construire 2,831 avions, dont 1,221 avions de combat et de reconnaissance.
  3. Depuis le 17 août, l’armée et la marine ont signé de nouveaux contrats qui sont restés secrets.
  4. 2,200 avions doivent être livrés à l’armée américaine dans le dernier semestre de 1940; 2,500 autres doivent lui être livrés dans le premier semestre de 1941.
  5. D’ici la fin de la semaine, l’armée et la marine auront épuisé les fonds que le Congrès a mis à leur disposition pour acheter des avions. Elles ne pourront plus en commander d’autres que lorsqu’on les autorisera à toucher les $5,008,000,000 que le parlement doit leur voter bientôt. Avec cette somme, il leur sera possible d’avoir 25,000 avions, avant le 1er juillet 1942.
  6. L’avionnerie américaine produit actuellement 10,000 avions par année. Elle pourra en produire 18,999 en janvier 1941 et 36,000 en décembre de la même année.

Record de vitesse d’un avion commercial américain

Miami, Floride, 26 août 1940. Un Strato-Clipper de la Pan-American Airways a fait la première envolée aller-retour entre Miami et le canal de Panama. Cet avion a brise le record de vitesse en s’y rendant en asix heures et douze minutes et en revenant en six heures.

Alerte sonnée en Suisse, cette nuit

Genève, 27 août 1940. Une alerte contre les attaques aériennes a sonné, ici, ce soir, mais les canons contre-avions sont restés silencieux. (Une alerte en Suisse, cela signifie généralement que des avions britanniques sont en route pour aller accomplir une mission de bombardement en Italie.

Les sirènes ont été entendues de 11 heures 25 a 11 heures 40. (6 heures 25 à 6 heures 40, ce soir, heure avancée de l’Est.)

M. Power continue son inspection à Halifax – avions de combat

22 août 1940. L’honorable G. G. Power, ministre de l’Aviation, qui visite en compagnie des officiers de la Défense nationale le système de défense de l’est, est arrive aujourd’hui de North-Sydney. Nouvelle-Écosse. M. Power était arrive ce matin de Terre-Neuve.

Le ministre de l’aviation et les officiers ont conféré hier avec le gouvernement de Terre-Neuve pour la défense conjointe de l’île. Les représentants des deux pays (le Canada et la Terre-Neuve) en sont arrivés a une « entente complète » » sur tous les points de l’assistance militaire. Avant leur départ, il visitèrent le système de la défense de l’île, de même que les aviateurs et les soldats canadiens stationnés à cet endroit depuis quelque temps.

M. Povver continue dans les provinces maritimes. la visite des endroits stratégiques. Il a inspecté aujourd’hui l’aéroport et la base pour hydravions de North-Sydney. On croit | qu’il se rendra demain à l’île du Prince-Édouard. D’autres endroits seront inspectés dans l’est. Le ministre rendra aussi visite aux aviateurs et aux marins avant son retour à Ottawa, en fin de semaine. Jusqu’à maintenant. il a limité son inspection aux bases aériennes.

Demain matin, M. Power se rendra d’abord aux chantiers maritimes, puis à l’école navale. Il sera accompagné du commodore H. E. Raid, commandant des côtes de l’Atlantique. Il est possible également qu’il visite les établissements militaires de la ville.

Voir aussi :

avions de combat Pilotes tombés
Monument aux pilotes canadiens tombés en guerres à Toronto. Photographie : Histoire-du-Quebec.ca.

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