Municipalité de La Bostonnais en Mauricie
La municipalité de La Bostonnais fait partie de la région administrative de la Mauricie. Elle s’étend sur près de 300 kilomètres carrés et les Bostonnoises et les Bostonnois représentent un peu plus de 500 résidents permanents. Administrativement, cette municipalité se trouve hors MRC.
Le nom de la municipalité vient du nom de la rivière Bostonnais. La présence d’une vingtaine de familles installées sur les rives de la rivière Bostonnais, est attestée en 1939. Le canot était le seul moyen de communication entre les deux rives à l’époque Aujourd’hui, c’est une municipalité à vocation touristique.
La Bostonnais est reconnue pour son parcours canotable, catalogué et approuvé par la Fédération québécoise du canot et du kayak. De plus, le territoire de La Bostonnais est sillonné par de nombreux sentiers de quad et de motoneige.
Deux ponts couverts historiques se trouvent dans La Bostonnais, ce sont le pont couvert Ducharme, de type «town», érigé en 1945 et béni en 1948 (une aire de pique-nique est aménagée à côté du pont). Le second pont couvert, est le pont Thiffault, également de type «town». Il fut construit et béni en 1948.
Le type architectural «town» signifie que le pont est composé d’une série de madriers tressés en diagonale et attachés l’un à l’autre à chaque intersection par une cheville de bois. Sur un pont de 42 mètres (c’est la longueur des deux ponts de La Bostonnais), il faut poser environ 2 590 chevilles sur la structure centrale de 30 mètres. Ce type est le plus répandu au Québec à cause de sa facilité de construction.
C’est dans la municipalité de La Bostonnais que se tient le Festival d’eau vive du Haut-Saint-Maurice, offrant des journées de rafting, des sorties guidées en canot, des cours de kayak et des compétitions de classe professionnelle.
Historique de la municipalité de La Bostonnais
À environ 20 km au nord-est de La Tuque, en Mauricie, s’ouvrait à la colonisation vers 1871, un territoire dans le canton de Bourgeoys qui ne sera doté d’une organisation municipale qu’au début de 1987. Sur le plan religieux, la mission de Saint-Jean-Bosco verra le jour en 1946 et recevra le statut de paroisse deux ans plus tard. La dénomination retenue, qui identifie également un bureau de poste en service entre 1946 et 1961, témoigne de la présence dans le paysage de deux cours d’eau, la rivière Bostonnais et la Petite rivière Bostonnais. L’Itinéraire toponymique de la Mauricie à l’Outaouais (1986) note que « Le toponyme Bostonnais provient probablement du nom d’un Américain originaire de Boston venu à joindre aux Abénaquis et dont le gentilé est devenu le patronyme. Ainsi, en 1823, Jean-Baptiste Bostonnais, Abénaquis, fit baptiser un de ses fils à Trois-Rivières. La famille Bostonnais avait un territoire de chasse sur les versants des rivières qui portent ce nom au moins depuis le début du XIXe siècle ». La présence de l’article La accrédite la vitalité de la pratique qui consiste à remplacer le générique d’un nom de cours d’eau par un article approprié. Les habitants de l’endroit sont identifiés sous l’appellation collective reconnue de Bostonnais depuis 1990.
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