Municipalité de L’Avenir

Municipalité de L’Avenir dans le Centre-du-Québec

Il existe au Québec une municipalité qui porte le nom de L’Avenir. On peut trouver cette municipalité, peuplée par plus de 1300 L’Aveniroises et L’Avenirois, dans la région administrative du Centre-du-Québec, à environ 20 kilomètres au sud-est de la ville de Drummondville. La municipalité de L’Avenir se déploie sur près de 97 kilomètres carrés, et fait partie de la MRC de Drummond.

L’Avenir se situe sur la rive ouest du Saint-François et c’est une localité rurale fière de la prospérité de ses fermes laitières.

Avant la colonisation, ces terres étaient habitées par des Abénaquis, et on a trouvé des objets tels que des outils et des armes qui appartenaient aux Abénaquis, dans les terres à la Pointe à Allard.

Les premiers colons s’établissent sur ces terres vers 1823. À l’époque, presque tous les habitants étaient d’expression anglaise.

C’est en 1862 que la municipalité de L’Avenir est érigée civilement. Il semblerait que son nom ait été choisi par M. Jean-Baptiste-Éric Dorion, «l’enfant terrible du Québec» qui a fondé en 1847 le journal L’Avenir qui prenait position contre le clergé québécois et pour l’annexion du Canada aux États-Unis. M. Dorion fut député de Drummond de 1854 à 1857 et de 1861 à 1866 (c’est M. Dorion qui fonda en outre le célèbre journal Le Défricheur).

On raconte que si M. Dorion a été surnommé l’enfant terrible, c’est qu’après chaque messe dominicale, il montait dans la chaire de l’encanteur et critiquait tout ce que le curé venait de prêcher. Alors les gens tout scandalisés, mais toujours curieux disaient: « Yé ben TERRIBLE ».

La paroisse a d’abord porté le nom de St-Pierre Apôtre-de-Durham ensuite celui de St-Pierre-de-Durham, nom de l’église actuelle.

C’est à la demande de M. Dorion, que le premier bureau de poste de la localité fut nommé L’Avenir (en 1853), dans ce qui allait devenir, en 1862, la municipalité de L’Avenirville. Jean-Baptiste-Éric Dorion a vécu dans cette localité de 1853 jusqu’à son décès en 1866.

Une première chapelle en bois est bénite dans ces lieux le 25 décembre 1831. La seconde est érigée dans le 3e Rang de Durham en 1847. Les premières écoles élémentaires sont ouvertes en 1853 avec 2 municipalités scolaires : L’Avenir et Durham.  Ces écoles étaient mixtes.

En 1893, un couvent y est bâti, mais il est incendié en 1923 et démoli en 1925 après le départ des Sœurs de L’Assomption.

L’Avenir est reconnu au XIX siècle pour son effervescence culturelle. C’est ici qu’est formé en 1856 l’institut des artisans et l’association bibliophile du Comté de Drummond. D’ailleurs, c’est à L’Avenir que le nombre et la qualité des animaux formaient la meilleure exposition annuelle de la Société d’Agriculture de Drummond.

Un autre nom qui a marqué l’histoire de la municipalité est celui du notaire Joseph  St-Amant, né à St-Alban au Manitoba. Il s’installe au cœur du village de L’Avenir en 1884. Sa petite maison forme aujourd’hui la partie arrière de l’hôtel L’Escale. La grande maison, située en avant, fut bâtie en 1907. Son bureau de notaire était dans la vieille maisonnette grise qui est encore là aujourd’hui.

La ligne téléphonique s’est implantée en février 1913 et reliait L’Avenir, St-Guillaume, Kingsey, Richmond et St-Germain par fil de cuivre.

L’Avenir est borné par les cantons de Wickham, Simpson et Kingsey.

L’Avenir est jumelée à la ville de Saint-Florent-des-Bois, en France.

Voir aussi :

Il existe au Québec une municipalité qui porte le nom de L'Avenir. On peut trouver cette municipalité, peuplée par plus de 1300 L'Aveniroises et L'Avenirois, dans la région administrative du Centre-du-Québec
L’Avenir. Le village en direction Nord. Source de la photo : site Web de la municipalité de L’Avenir. Il existe au Québec une municipalité qui porte le nom de L’Avenir. On peut trouver cette municipalité, peuplée par plus de 1300 L’Aveniroises et L’Avenirois, dans la région administrative du Centre-du-Québec.

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