Municipalité de L’Ange-Gardien
La municipalité de L’Ange-Gardien est située tout près de la Chute Montmorency, dans la région administrative de la Capitale Nationale, à 15 minutes du centre-ville de Québec et en face de l’Île-d’Orléans. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté de la Côte-de-Beaupré. Elle fait partie intégrante de la Communauté métropolitaine de Québec.
L’Ange-Gardien compte environ 3 mille habitants et se déploie sur une superficie de 41 kilomètres carrés.
La Mission de L’Ange-Gardien a été fondée en 1633 ou en 1635 (la date varie selon les sources différentes), soit moins de 30 ans après la fondation de Québec. Les premières familles viennent y défricher les terres vers la moitié du XVIIe siècle et la paroisse est créée en 1670 (c’est en 1684 qu’elle est consignée dans les registres de la Nouvelle-France comme partie de la seigneurie de Côte-de-Beaupré).
Notons qu’à ses débuts, la municipalité fut connue comme Longue-Pointe et son territoire embrassait tous les terrains s’étendant de la rivière de Montmorency jusqu’à la rivière du Petit-Pré. On y a créé deux fiefs, soit Lotinville et Charleville.
En 1845, la municipalité est constituée civilement.
Pendant longtemps, une carrière de pierre s’y trouvait qui servit à construire de nombreux bâtiments dans toute la région de Québec.
Par le passé, la municipalité de L’Ange-Gardien a été une municipalité agricole grâce à ses terres fertiles, disposées en terrasses naturelles, parallèles au Saint-Laurent. Alors, de nombreuses maisons et fermes, où on cultivait du blé, s’éparpillaient tout le long du Chemin du Roy.
L’inauguration du chemin de fer Montmorency – Charlevoix en 1889 avec sa gare principale à L’Ange-Gardien, ainsi que la mise en service d’un train électrique en 1912 ont eu un impact positif sur l’économie du village.
Certaines de ces habitations, construites en pierre il y a deux siècles, se sont conservées jusqu’à nos jours. Leur architecture française, avec des éléments adaptés aux conditions du Québec, est typique de la période de la Nouvelle-France. On peut admirer notamment les maisons Bureau, Côté, Gagnon, Gariépy, Laberge (cette maison est la plus ancienne de L’Ange-Gardien, elle fut construite en 1674), Mathieu, Paré, Ratté qui constituent le cœur du patrimoine architectural de L’Ange-Gardien. On y trouve aussi les chapelles Brisson et Laberge, datant des années 1750.
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