Biographie de James Wolfe

Biographie du général James Wolfe

Né le 2 janvier 1727, à Westerham, comté de Kent, est un général britannique qui remporta la bataille des plaines d’Abraham à la tête de la force expéditionnaire britannique, le 13 septembre 1759. Cette bataille entraina la chute de la ville de Québec et précipita la perte au Royaume de France de la Nouvelle-France. Le général fut mortellement blessé au cours de cette bataille, tôt le matin, et mourra le soir du même jour.

Fils d’un général, il se destine à faire carrière dans les forces armées. À 15 ans, donc, il est avec le 12e régiment d’infanterie avec le grade d’enseigne. En 1743, il prend part à sa première bataille à Dettingen en Allemagne, et il est promu lieutenant.

À 17 ans, il est nommé capitaine dans le 4e régiment d’infanterie et ensuite, il devient aide de camp du lieutenant général Henry Hawley. Le 2 juillet 1747, il est blessé à la bataille de Lauffeld aux Pays-Bas. À la fin de la guerre de Succession d’Autriche, en 1748, il est nommé major dans le 20e régiment d’infanterie. En 1750, il reçoit le grade de lieutenant-colonel et en 1757, celui de colonel.

Bref, James Wolfe, commandant de l’expédition britannique qui s’est emparée de Québec en 1759, s’est distinguée sur plusieurs théâtres d’opérations européens avant d’être envoyé en Amérique.

Déjà en Amérique, à Louisbourg, en 1758, on lui décerne le grade temporaire de général de brigade en Amérique du Nord. Le général participe à la prise de Louisbourg et à la destruction des établissements de pêche du golfe du Saint-Laurent. La mission qu’il reçoit en 1759 est très lourde pour un militaire de trente-deux ans, mais les officier plus expérimentés répugnent à venir combattre en Amérique. L’escadre d’une cinquantaine de navires de guerre transportant une armée de huit mille cinq cents soldats, sons compter les équipages, se présente devant la ville de Québec à la fin du mois de juin 1759. Ensuite, durant deux mois, James Wolfe essaie d’amener les Français à se battre, mais ceux-ci se contentent de maintenir leurs positions.

Le 12 janvier 1759, sous les directives expresses du Premier ministre d’Angleterre William Pitt l’Ancien, on le nomme major-général et commandant des forces de terre de l’expédition sur Québec.

Un premier assaut du côté de Montmorency tourne très mal pour les Britanniques qui y perdent deux cents hommes. Wolfe réplique en faisant dévaster les paroisses en aval de la capitale de la Nouvelle-France. Un millier de bâtiments sont incendiés. La ville de Québec essuie aussi le feu nourri des pièces d’artillerie placées sur les hauteurs de Lévis.

Après deux mois de siège, Québec tient toujours. Dans un ultime effort pour s’emparer de la capital, les Britanniques planifient un débarquement entre Saint-Augustin-de-Desmaures et Neuville, mais des pluies diluviennes obligent à annuler cette opération. Wolfe décide alors de tenter un débarquement beaucoup plus près de la ville en comptant sur l’effet de surprise. Cette attaque réalisée dans la nuit du 12 à 13 septembre 1759 est une réussite totale. Le général parvient à ses fins en forçant les Français à affronter les soldats britanniques mieux entraînés. Il remporte la bataille, mais y laisse la vie.

Wolfe serait mort d’une infection à la suite d’une blessure au poignet. Son corps sera transporté au village de Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy (aujourd’hui Lévis) où se situait le camp militaire du général Robert Moncton. Son corps sera déposé et embaumé à l’église Saint-Joseph (secteur Lauzon) qui fut réquisitionnée à titre d’hôpital militaire. Le lendemain, son corps fut déposé dans un tonneau de rhum pour être conservé et il sera expédié à Londres à bord du navire Royal William. Sa dépouille mortelle repose dans la crypte de l’église St-Alfege du quartier Greenwich de Londres.

Voir aussi :

La statue de Wolfe. La statue de vainqueur des plaines d’Abraham, James Wolfe, est l’œuvre du sculpteur Louis-Philippe Hébert. Elle tient compagnie à celle de Montcalm dans la façade du Parlement a été dévoilée le même jour, le 25 mai 1894.

James Wolfe
La mort de Wolfe. Cette gravure s’inspire d’un tableau de Benjamin West réalisé en 1770, onze ans après la mort de Wolfe. La gravure montre le général agonisant entouré des principaux officiers de son état-major. Or, on sait que deux ou trois soldats seulement ont été témoins des derniers moments du général anglais. La scène est très idéalisée.

Le monument de Wolfe à Québec. Selon la tradition, le général Wolfe serait tombé au combat à l’endroit où s’élève aujourd’hui le monument qui est dédié dans le rond-point, en face du Musée du Québec. Ce monument a connu quelques vicissitudes au cours des années. Dès 1790, une borne méridienne signalait le lien où le général était décédé mais les curieux ont peu à peu détaché des morceaux du monument pour en conserver un souvenir. En 1832, lord Aylmer fait ériger sur le site une colonne truquée qui sera remplacée en 1849 par une autre plus imposante grâce à une souscription de la garnison. Le monument sera restauré en 1913 et l’on en profitera pour aménager une pelouse et des plates-bandes autour du piédestal. La colonne a été détruite cinquante ans plus tard par une bombe déposée par le Front de libération du Québec, mais on l’a reconstruite peu après. La colonne est surmontée d’un casque et d’une épée, attributs de l’Antiquité. Photo : © Histoire-du-Québec.ca.

5 réflexions au sujet de “Biographie de James Wolfe”

  1. Je viens de lire dans l encyclopédie Canadienne que Wolf est blessé gravement pendant la bataille des plaines et meurt quelques heures après et vous dites qu il est mort d un infection au poignet ????

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    • M. Laliberté rappelez-vous que l’histoire s’écrit par les vainqueurs. Voyez, par exemple, le grandiloquent tableau qui a été peint de la mort de Wolfe: tout est mis en scène. Regardez aussi les représentations de la destruction de Québec qui ont circulé dans les journaux anglais, les proportions sont exagérées de façon faire croire à la prise d’une plus grande ville. La vérité est toujours difficile à connaître, surtout presque quatre cents ans après les faits.
      Ne nous fions pas aveuglément aux versions des vainqueurs. Gardons un doute.

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    • zakariya, je vais répéter ce que j’ai écrit plus haut.
      Rappelez-vous que l’histoire s’écrit par les vainqueurs. Voyez, par exemple, le grandiloquent tableau qui a été peint de la mort de Wolfe: tout est mis en scène. Regardez aussi les représentations de la destruction de Québec qui ont circulé dans les journaux anglais, les proportions sont exagérées de façon faire croire à la prise d’une plus grande ville. La vérité est toujours difficile à connaître, surtout presque quatre cents ans après les faits.
      Ne nous fions pas aveuglément aux versions des vainqueurs. Gardons un doute.

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