Histoire des incendies à Québec
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, la grande majorité des maisons de Québec étaient construites en bois, et malgré toutes les ordonnances et mesures de sécurité, Québec a souvent été le théâtre d’incendies.
Aux mois de mai et juin 1845, en l’espace de 30 jours, deux grands incendies, le premier dans le quartier de Saint-Roch et le second à Saint-Jean-Baptiste, ont rasé les deux tiers des immeubles de la ville de Québec.
En effet, ces deux sinistres ont détruit plus de 3 000 maisons avec leurs dépendances et mis sur le pavé plus de 20 mille habitants, sur une population d’environ 33 000 résidents.
Aucun service social gouvernemental n’existant à l’époque, les nouveaux sans-abri se logeaient où ils pouvaient. Certains ont cherché refuge dans les couvents, monastères et hôpitaux, d’autres trouvaient un abri temporaire dans les casernes et les 350 tentes militaires installées par les autorités. Plusieurs s’en allèrent à la campagne et se réfugièrent dans les premières granges venues.
Les habitants des régions de Lorette, de Charlesbourg et de Beauport apportaient de la nourriture et des vêtements aux sinistrés, en attendant que les autorités envoient des secours.
En 1866, un autre grand incendie se déclare dans les quartiers de Saint-Roch et de Saint-Sauveur. Cette fois, le feu détruit 2 500 maisons. On racontait que les bâtiments brûlèrent comme des boîtes d’allumettes. Cet incendie débuta à Saint-Sauveur, où il n’y avait alors aucun système d’aqueduc pour apporter de l’eau.
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