Immigration au Québec en photos
Dès le XIXe siècle, le Québec connaît plusieurs vagues migratoires, principalement d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande. Les loyalistes, colons américains fidèles à l’Angleterre, figurent parmi les premiers immigrants; ils ont quitté les treize colonies de l’Atlantique avant l’indépendance américaine.
Au tournant du XXe siècle, les immigrants proviennent essentiellement d’Europe. Le recensement de 1911 dénombre, outre les Irlandais, environ 8 000 personnes originaires d’Allemagne.
Les premières décennies du XXe siècle
Dans les premières décennies du XXe siècle, la métropole montréalaise accueille de nombreuses communautés, dont les Français, les Britanniques, les Écossais, les Irlandais, les Italiens, les Juifs, les Polonais, les Portugais et les Ukrainiens. Il faut toutefois préciser qu’à l’époque, l’immigration était entièrement sous la juridiction du gouvernement fédéral.
Dans les années 1960, le Québec revendique le droit fédéral de participer à la sélection des immigrants sur son territoire : en 1965 est créé le service d’immigration du Québec puis en 1968 le ministère québécois de l’immigration.
En 1971, les fonctionnaires québécois obtiennent le droit de s’installer dans les ambassades étrangères et à partir de 1978 le Québec peut choisir ses immigrants selon des critères propres à un système de points d’appréciation établi par son ministère. Depuis la fin des années 1980, on note l’arrivée de personnes d’origine algérienne, marocaine, indo-pakistanaise et haïtienne, bien que la provenance des immigrants soit très diverse.
Immigration massive
Aujourd’hui, les autorités québécoises espèrent que l’immigration massive pourra résoudre les problèmes de main d’œuvre liée associés au déclin démographique et au vieillissement de la population. Cet impact appréhendé de l’immigration est cependant mis en doute par de nombreux chercheurs et spécialistes1.
L’une des difficultés reconnues de la politique d’immigration est que la très grande majorité des immigrants s’installe dans les quartiers de Montréal et que peu de non-Montréalais ont un contact régulier avec les communautés culturelles. Il est estimé que pas plus d’environ 40 % des immigrants ont une connaissance de base de la langue française.
Pour compléter la lecture :
Voici quelques photos qui ont éternisé pour les générations à venir des dizaines d’immigrants en provenance de plusieurs pays européens à leur arrivée à Québec. On croit qu’il s’agit de photographies commandées par le ministère de l’Intérieur du Canada.
Ces photographies ont été prises par William James Topley en octobre 1911. Elles se conservent dans la Bibliothèque et Archives Canada, et toutes ces images font partie du domaine public.