Idéologies de fond

Réflexions sur les idéologies de fond

De nos jours, les idéologies de fond ne sont plus endossées avec la même ferveur qu’autrefois. Alors, les grandes idéologies en perte de vitesse sont remplacées par un courant de pensée tournée vers la réalisation de l’individu.

L’engagement social ne se fait plus sur une grande échelle, à l’intérieur de grands groupes, mais s’ordonne à partir de collectifs avec lesquels on partage des affinités ou des intérêts communs. Les engagements ponctuels et éclectiques à des causes humanitaires et civiles ou à des mouvements sociaux spécifiques visés à atteindre l’individu, sont à l’ordre du jour. Aujourd’hui, les manifestations sociales sérieuses ont rarement l’envergure des mouvements de masse connus dans le passé.

Les idéologies du « moi » (comme on les a nommées), ont pris appui sur un repli de la vie publique vers la vie privée, mais elles trouvent tout de même un point d’ancrage social dans la constitution de groupes d’amis ou de tribus (pour reprendre un terme des penseurs postmodernes, dont l’existence est conditionnée par l’intérêt immédiat qu’on en retire. Ces groupes se forment au gré des empathies et se défont sans que leurs membres ne cherchent à s’établir dans une durée ou dans la poursuite d’objectifs précis.

Les effets de la crise économique se font partout sentir, provoquent des bouleversements structuraux d’envergure et empêchent toujours les divers gouvernements qui se succèdent à Québec de consacrer une partie significative du budget de l’État à la culture…

Pour en apprendre d’avantage :

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Un parc au Québec. Photographie de Histoire-du-Québec.ca.

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