Les guerres iroquoises au XVIIe siècle en territoire du Québec d’aujourd’hui
Guerres iroquoises : Vers 1640, les rivalités qui opposent les Iroquois aux Français et aux nations amérindiennes alliées à ces dernières ne cessent de s’intensifier. Les territoires de chasse, en particulier, ceux qui sont riches en castors et le commerce des fourrure représentent des enjeux de plus en plus importants.
Une situation explosive
Comme les autres nations amérindiennes, les nations iroquoises deviennent peu à peu dépendantes des produits européens. Au sud de la vallée du Saint-Laurent, près du lac Champlain, les Iroquois font la traite des fourrures avec les Hollandais de Fort Orange, des marchands concurrents des Français.
Depuis plusieurs années, les Hollandais n’hésitent pas à leur échanger des armes à feu contre les peaux de castor. Ces armes constituent un net avantage pour les Iroquois, qui veulent s’approprier les territoires de chasse des autres nations amérindiennes, notamment ceux de de leurs principaux ils vont commerciaux, les Hurons-Wendats.
En Huronie, une grande partie de la population meurt de la grippe et de la variole, des maladies contagieuses d’origine Européenne. Les épidémies qui frappent les Hurons-Wendats augmentent les tensions entre les clans convertis et les clans traditionalistes. Ces derniers croient que les Jésuites transportent avec eux de mauvais esprits qui rendent leurs frères malade. Des conflits fratricides éclatent.
Fratricisw : Qui conduit les membres du même communauté, les clans d’une même nation, à se dresser les une contre les autres, à s’entre-tuer.
La destruction de la Huronie
En 1649, les Hurons-Wendats traditionnalistes édition s’allient aux Iroquois pour détruire les missions jésuites et les villages des convertis. Contrairement aux Iroquois, les nations alliées aux Français possèdent peu d’armes à feu. D’une parce que les Français évitent d’inclure des fusils dans les marchandises de traite. D’autre part, parce que les Jésuites s’opposent à ce qu’on en donne au convertis.
Affaiblie par les maladies et privée d’armes à feu, la Huronie se voit rapidement envahie par les Iroquois. Les Iroquois tuent donc plusieurs Jésuites et des centaines de convertis. Les rares survivants ce réfugient à Québec.
