Guerre de la Grande Alliance

Guerre de la Grande Alliance au Québec (en Nouvelle-France)

Le premier siège de Québec a lieu entre le 16 et le 19 octobre 1690, lors de la Guerre de la Grande Alliance.

Cette guerre débute en Europe en mai 1689, quand William III, roi d’Angleterre, décide de rejoindre la Ligue d’Augsbourg et de former ainsi une alliance européenne contre la France.

Sur le continent nord-américain, le conflit ne commence qu’en août de la même année. La première confrontation a lieu à Lachine, sur l’Île-de-Montréal, où plus de mille Iroquois, alliés des Anglais, attaquent un village situé à l’ouest de l’île.

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Les Français répondent avec l’attaque du village Iroquois d’Onondaga et d’un certain nombre de forts et de villages anglais situés le long de la frontière avec la Nouvelle-France. L’attaque la plus cruelle est dirigée par les Français et leurs alliés amérindiens contre la localité de Schenectady, au printemps 1690. Environ 70 résidents, dont des femmes et des enfants, y trouvent la mort.

Le 19 mai 1690 a lieu la première bataille d’envergure de ce conflit. Sept navires anglais débarquent environ 750 hommes à Port-Royal, capitale de la colonie française de l’Acadie (aujourd’hui, cette ville s’appelle Annapolis-Royal).

La colonie anglaise de Massachusetts Bay organise l’expédition contre Port-Royal. À la tête des militaires anglais est le major général, Sir William Phips.

Grande Alliance : fortifications nouvelle france
Grande alliance : Fortifications en Nouvelle-France. Fortifications, poste et mission Sainte-Marie-au-Pays-des-Hurons. Photo : © Histoire-du-Québec.ca.

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Les fortifications de Port-Royal sont vétustes, les canons ne sont pas installés et la garnison ne compte que 70 soldats et officiers. Le commandant du fort décide alors de se rendre sans combattre et les Anglais se retirent avec une dizaine d’otages.

Après ce succès, les Anglais décident de poursuivre leur visite de la Nouvelle-France et les New Yorkais envoient une expédition à Montréal. Cependant, les 1800 hommes se perdent en chemin et doivent rebrousser chemin (!).

Un autre assaut se prépare contre Québec, capitale de la Nouvelle-France. Environ 2300 soldats et miliciens sont sous le commandement de sir William Phips qui arme 32 navires.

Le financement de l’expédition se fait grâce à la vente de bons. On les échangera contre les prises obtenues à Québec. Tous les bons se vendent vite, car personne ne doute du succès de l’entreprise.

Notons que sir Phips, avant de prendre Port-Royal, était chasseur de trésors dans les Caraïbes où il recherchait des galions espagnols coulés lors des tempêtes. Il s’est distingué comme un homme chanceux, audacieux et intelligent.

Grande alliance : nouevelle france
Grandes alliance : exercices militaires. Un groupe de soldats de la marine française s’exercent avec leurs fusils. Photo : © Histoire-Du-Quebec.ca.

Municipalité de Béarn

Cette municipalité témiscamienne a été érigée en 1913 sous le nom de Saint-Placide, repris de la paroisse établie en 1911. Le nom se modifiera en 1956 en Saint-Placide-de-Béarn, avant de recevoir son appellation présente en 1983. Celle-ci identifiant le bureau de poste depuis 1941. Cette municipalité, installé le long de la voie ferrée, à proximité de Latulipe-et-Gaboury, a vu le peuplement débuter à la toute fin du XIXe siècle.

Béarn s’inscrit dans la thématique toponymique militaire de l’Abitibi-Témiscamingue. En fait ce nom évoque le régiment de Béarn qui prit part, entre autres, à la bataille de Carillon en 1758, avec le général Montcalm comme commandant en chef de l’armée. Cette troupe ayant été levée dans le Béarn, au sud-ouest de la France, a repris le régionyme. Ainsi, tout naturellement, le gentilé Béarnais a été transplanté en Abitibi-Témiscamingue. Il ne faut pas confondre par ailleurs le territoire de cette municipalité avec celui du canton de même nom. Celle-ci se situe à Saint-Dominique-de-Rosaire, en Abitibi.

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