Municipalité de Grand-Remous dans la région de l’Outaouais
Grand-Remous est une municipalité, située au nord de la municipalité régionale de comté de La Vallée-de-La-Gatineau, dans la région administrative de l’Outaouais.
Grand-Remous se déploie sur une superficie de près de 387 kilomètres carrés et regroupe une population d’environ 1 300 Grand-Remoussoises et Grand-Remoussois.
Le nom évocateur de Grand-Remous, porte d’entrée de la Vallée de la Gatineau, fait référence au rugissement de la rivière Gatineau qui traverse le village avec vigueur à cet endroit.
La municipalité, caractérisée par ses beaux paysages, a été constituée en 1937, même si le canton de Sicotte y a été proclamé en 1865 et ce n’est qu’en 1973 que la municipalité prend son nom actuel.
Grand-Remous se trouve sur la Route du Draveur. Autrefois, la pratique de la drave était une source de revenus de la grande majorité des familles du village.
Quant aux attraits de Grand-Remous, on peut citer le pont couvert Savoyard, datant de 1931, dont la longueur est de 102 mètres. Ce pont est agrémenté de belvédères et de présentoirs descriptifs révélant les mystères de la drave. Un magnifique panorama s’ouvre à partir du pont sur les rapides du Grand-Remous.
Près de l’église Saint-Jean-Marie-Vianney, au village de Grand-Remous, on trouve une halte routière qui propose également une vue panoramique sur la rivière.
Remarquons aussi que de nombreuses pourvoiries: Domaine Bitobi, Domaine Pine Grove, Domaine des Deux Ours, Domaine des Huards, pourvoirie Chez Rainville, pourvoirie Club Brunet, pourvoirie Mark Cagnon, pourvoirie Tawanipi (et si nous en avons oublié une ou deux, faites-nous signe) sont établies sur le réservoir Baskatong. La superficie de ce réservoir atteint les 320 kilomètres carrés, aussi l’appelle-t-on souvent Lac Baskatong, et on peut y pratiquer des sports nautiques, la pêche, le camping, de la randonnée et beaucoup plus.
Les Chutes du Lac Rolland et la Réserve faunique de La Vérendrye se trouvent à côté de la municipalité.
On accède à Grand-Remous par la route 107 et la route 105.
Historique de Grand-Remous
Cette municipalité de canton a d’abord été connue sous le nom de Sicotte de 1937 à 1973, appellation tirée du nom du canton où elle se situe et qui évoque le souvenir de Louis-Victor Sicotte (1812-1889), député du comté de Saint-Hyacinthe à Québec de 1857 à 1863. Le bureau de poste local portera également cette appellation en 1927, modifiée en Grand-Remous en 1933. En 1973, on modifiait la dénomination municipale pour la rendre conforme au nom du village qui regroupe la majorité de la population de la municipalité et don le nom descriptif s’est imposé par la présence d’un remous important sur la rivière Gatineau, près de la chute du Grand Remous, à quelque kilomètres au sud. Cette localité de l’Outaouais, habitée par les Grand-Remoussois, a été implantée près de l’entrée de la réserve faunique La Vérendrye au nord d’Aumond et de Bois-Franc. La concordance entre l’identification des lieux par les Attikameks et l’appellation française est complète puisqu’ils lui attribuaient le nom Obémiticwang, « eaux agitées, grand remous ».
Canton de Baskatong
À 25 km au nord-ouest de Mont-Laurier, ce canton, identifié ainsi sur la carte d’Eugène Taché en 1870, est occupé en grande partie par le réservoir qui porte également le même nom. Baskatong est un mot algonquin qui provient probablement de obiskitawang, obaskitaong, signifiant, selon le père Georges Lemoine, endroit où l’eau est resserrée par du sable ; il décrit sans doute les nombreux rentrants du lac antérieur au réservoir. L’étymologie avancée par le père Joseph-Étienne Guinard donne la signification de lac plié provenant de baskaton, pour piskita. Il ajoute qu’en hiver les eaux de cette entité lacustre – et ce, pour diverses raisons – travaillaient la glace, la bombaient et la faisaient plier, d’où l’origine de ce nom. On trouve sur une pointe avancée un terrain d’aviation et le Dépôt-Baskatong, un lieu-dit. Proclamé en 1894.
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