Fort Langley et son histoire
En 1827, la Compagnie de la Baie d’Hudson construit le premier fort Langley. Il fait partie d’un réseau de postes de traite des fourrures établi dans les districts de la Nouvelle-Calédonie et du Columbia (aujourd’hui la Colombie-Britannique et le nord de l’État de Washington). Le fort permet de conserver des rapports pacifiques avec les peuples autochtones de la région pour le commerce des fourrures, du saumon et même des canneberges. En raison de son emplacement stratégique en bordure du fleuve Fraser, ce poste de traite devient un centre de ravitaillement et de transbordement pour la région. Des vapeurs en provenance de l’Europe y accostent pour livrer des marchandises et des provisions que le fort remballe et achemine vers l’intérieur. On y prépare aussi les fourrures, le poisson et les canneberges du district qui sont destinés à l’exportation outre-mer. Le fort Langley est également le point de départ de la première route qui relie la côte à l’intérieur. Avec d’autres postes semblables, il protège les intérêts britanniques à l’ouest des Rocheuses.
Les intérêts britanniques sur le versant du Pacifique
Les Britanniques commencent à s’intéresser à cette région en 1793, lorsqu’ils constatent les grandes quantités de peaux de loutres de mer rapportées par les caboteurs de la côte du Pacifique. À compter de 1811, la Compagnie du Nord-ouest obtient des pelleteries en abondance en pratiquant le commerce intérieur sur le versant du Pacifique. Les Salish de la côte exercent un certain contrôle sur le commerce maritime des fourrures, et les échanges profitent aux deux parties. Autochtones et commerçants s’entendent sur les prix et sur les marchandises à troquer. Leur satisfaction mutuelle permet d’assurer le maintien des échanges. Pour de plus amples renseignements sur les Premières nations de la Colombie-Britannique (le page est en anglais), prière de s’adresser à BC Archives. En outre, le page Historical References: (le page est en anglais) produite par le ministère des Affaires autochtones de la Colombie-Britannique, présente un exposé chronologique des événements historiques et politiques des Premières nations.
À la fusion de la Compagnie du Nord-ouest et de la Compagnie de la Baie d’Hudson, en 1821, la nouvelle Compagnie de la Baie d’Hudson reçoit une licence royale lui donnant le monopole du commerce à l’ouest des Rocheuses. C’est ainsi qu’elle devient la protectrice des intérêts britanniques sur la côte nord-ouest du Pacifique. Cependant, même un monopole sanctionné par le roi ne peut empêcher la concurrence américaine. Depuis 1818, l’Angleterre et les États-Unis occupent tous deux la région, connue sous les noms de district du Columbia et de territoire de l’Oregon. Un traité international y a libéralisé le commerce entre les latitudes 40o et 54o40′. Même si les négociants britanniques contrôlent l’intérieur, les fourrures aboutissent souvent dans les cales de navires américains qui patrouillent la côte.
Voir Grandquebec.com pour obtenir les plus amples renseignements sur la Compagnie de la Baie d’Hudson: CBH.
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