Ferland-et-Boilleau

Municipalité de Ferland-et-Boilleau dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Ferland-et-Boilleau est située sur la rivière de Ha! Ha!, à proximité de l’arrondissement de La Baie de la ville de Saguenay et du parc des Grands Jardins, à environ 195 kilomètres de Québec et 450 kilomètres de Montréal.

La municipalité fait partie de la municipalité régionale de comté du Fjord-du-Saguenay (région administrative du Saguenay-Lac-Saint-Jean).

La municipalité regroupe plus de 600 Ferboilliennes et Ferboilliens (les Ferboilliens voient leur gentilé refléter les deux constituants de la dénomination municipale : Fer – land et boill – eau- ien). Son territoire est de 407 kilomètres  carrés (selon les données du site Web du Ministère des affaires municipales). Cette petite municipalité est bornée au nord-est par Saint-Félix-d’Otis et à l’est, en partie, par Rivière-Éternité la existait déjà.

Le nom de Ferland honore l’abbé Jean-Baptiste-Antoine Ferland (1805-1865), historien renommé. Le nom de Boillieu perpétue la mémoire de Charles-Henri-Philippe, baron Gauldrée-Boilleau, consul de France au Canada de 1859 à 1863, en poste à Québec.

La colonisation de Ferland et de Boilleau, auparavant deux cantons distincts, date pourtant de 1880, quand débute l’exploitation de la forêt de la région par une trentaine de colons de la Baie qui forment la Société des Trente. À la suite, un moulin à scie, connu comme la Shoppe à Petit y est mis en opérations, vers 1884. En 1885, après l’ouverture d’une première route régionale reliant Grande-Baie (La Baie) à Baie-Saint-Paul (aujourd’hui, c’est la route 381), on assiste à l’établissement des premiers colons dans le canton de Ferland.

En 1902, on ouvre une première école à Ferland, un petit hameau à l’époque qui regroupe une dizaine de cultivateurs.

À l’aube du siècle, les colons vendent leurs lots à William Price et à la compagnie Battle Island, propriété de financiers finlandais œuvrant dans le domaine des pâtes et papier. Ces derniers font venir, en 1910-1911, environ 150 Finlandais pour peupler les lieux, mais ils repartent l’année suivante pour la plupart.

En 1914, on ouvre un bureau de poste sous le nom de Ferland-et-Boilleau et deux années plus tard, les cantons de Ferland et de Boilleau sont proclamés.

Vers 1930, quelques dizaines de colons s’installent sur ce territoire, venus de Bagotville et de Grande-Baie. En 1934, une première église y est érigée et la paroisse de St-Gabriel Lalement est fondée. La même année, les paroissiens construisent un Pont couvert sur la rivière de Ha! Ha! La bénédiction de l’Église De Boilleau, quant à elle, a lieu en 1941, et la paroisse Ste-Bernadette-de-Boilleau sera fondée en 1947.

La municipalité, telle qu’on la connaît aujourd’hui, a été constituée le 1er janvier 1978, à la suite de la fusion des cantons de Ferland et de Boilleau sous le nom de Ferland-et-Boilleau, par décret du ministère des Affaires municipales, après trois tentatives infructueuses en 1954, 1957 et 1963.

Que ce soit pour la randonnée pédestre, la chasse ou la pêche, la raquette, le ski de fond, la baignade ou le plaisir de se retrouver au cœur d’une nature généreuse dans un chalet ou en camping, les visiteurs y découvriront des lieux plus grands que nature. D’ailleurs, Ferland-et-Boilleau est en train de développer plus de cinquante terrains de villégiature autour du Grand Lac Ha! Ha!, mais la municipalité a modifié son règlement d’urbanisme à cet effet, dans le but d’établir des règles assurant la préservation de la beauté naturelle qu’offre le paysage de ce secteur.

Le Camping Camp d’accueil, le Camping du Lac Ha! Ha! et la Bleuetière – Coopérative de solidarité réservent d’agréables moments.

Pour joindre Ferland-et-Boilleau, il faut emprunter la route 381, route panoramique par excellence méritant d’être empruntée, sur laquelle on peut faire une pause à la Halte routière du Pont Couvert ou à celle du belvédère surplombant le Mont Dufour.

Le Patelin est un journal local écrit par des citoyens de la municipalité.

Faits historiques : en 1988, un tremblement de terre d’une magnitude de 6.7 à l’échelle de Richter, cause d’importants dommages, l’épicentre se situant à 25 kilomètres à l’est de la Ferland-et-Boilleau. En  1996, Boilleau et Ferland sont inondés lors des pluies diluviennes du 19 et 20 juillet alors que la digue du Grand Lac Ha! Ha! cède et ses eaux se déversent presque entièrement dans la Rivière Ha! Ha!. La rivière Bras Hamel qui sillonne également le territoire, est également débordée.

Adresse postale de la municipalité :

C. P. 260
Ferland-et-Boilleau
G0V 1H0
Téléphone : 418 676-2282

Site Web de la municipalité de Ferland-et-Boilleau : ferlandetboilleau.com.

Historique de la municipalité de Ferland-et-Boileau

Cette petite municipalité du Saguenay-Lac-Saint-Jean est bornée au nord-est par Saint-Félix-D’Otis et à l’est, en partie, par Rivière-Éternité, à une trentaine de kilomètres au sud-est de La Baie. Les cantons de Ferland et de Boilleau, tous deux proclamés en 1916, ont cependant fait l’objet d’une exploitation forestière à compter des années 1880. Vers 1884, sur le chemin qui reliait La Baie ou Grande-Baie à Saint-Urbain, un moulin à scie connu comme la Shoppe à Petit existait déjà. À la fin du XIXe siècle, une trentaine de colons de La Baie forment la Société des Trente et commencent à défricher les cantons de Ferland et de Boilleau. Après quelques années, n’ayant pas suffisamment colonisé, ils vendent leurs lots à William Price et à la compagnie Battle Island, propriété de financiers finlandais œuvrant dans le domaine des pâtes et papier.

Ces derniers font venir, en 1910-1911, environ 150 Finlandais pour peupler les lieux, mais ils repartent l’année suivante pour la plupart. Il faudra attendre les années 1930 pour que démarrent vraiment les agglomérations de Ferland et de Boilleau. En 1930, débutent les activités dans Ferland, alors que Boilleau reçoit en 1931 un contingent de colons de Bagotville et de Grande-Baie. Les paroisses de Saint-Gabriel Lalement et de Sainte-Bernadette-de-Boilleau,, transformée depuis en desserte, verront respectivement le jour en 1934 et en 1947. La première rappelle les vertus de saint Gabriel Lalemant (1610-1649), martyr canadien, alors que la seconde évoque sainte Bernadette Soubirous (1844-1879), célèbre pour ses visions de la Vierge. La municipalité de Ferland-et-Boilleau a été érigée en 1978, après trois tentatives infructueuses effectuées en 1954, 1957 et 1963. Elle emprunte son nom, retenu pour le bureau de poste ouvert en 1914, aux cantons de Ferland et Boilleau dans lesquels elle est enclose. Le premier célèbre le souvenir de l’abbé Jean-Baptiste-Antoine Ferland (1805-1865), historien québécois renommé. Le second perpétue la mémoire de Charles-Henri-Philippe, baron Gauldrée-Boileau, consul de France au Canada de 1859 à 1863, en poste à Québec. Il fut nommé consul général de France à New York en septembre 1963. Les Ferboilliens voient leur gentilé refléter parfaitement les deux constituants de la dénomination municipale : Fer(land)bouill(eau)ieln.

Voir aussi :

ferland et boillieu
Vue panoramique de la municipalité. Source : ferlandboilleau.com.

Laisser un commentaire