Émigration aux États-Unis

Les jeunes gens ne font pas mieux aux États-Unis qu’ici

24 juillet 1925. – Les jeunes Canadiens ne doivent pas se laisser prendre au mirage des pays étrangers, dit M. W.S. Fallis de Kiwanis Club. – Nous avons ici des ressources merveilleuses. – L’entente par arbitrage est une sécurité pour l’ouvrier.

Émigration aux États-Unis : Au déjeuner régulier du Club Kiwains, tenu à l’hôtel Windsor, hier après-midi, c’était M. W.S. Fallis, vice-président et directeur – gérant de la Sherwin-Williams Paint Company, qui adressait la parole. Les sujets qu’il a traités, étaient sur le progrès de l’individu dans le commerce. L’importance de sa coopération avec ses co-employés dans le but d’obtenir le succès pour lui-même et son organisation, la loyauté envers ses patrons et l’habilité innée et acquise.

M. Fallis divisa la carrière individuelle en quatre périodes : de 1 à 14 ans; de 14 à 21 ans ou 22 ans, et de là à 45 ans. M. Fallis, après une revue générale des facteurs qui déterminent le caractère et la force individuels, déclara que la seconde période était la plus décisive pour la formation à une carrière commerciale.

C’est entre 14 et 22 ans que les rêves peuvent se réaliser et que se fait la préparation à une vie de travail. C’est à ce moment que se forment les habitudes. Ainsi ce sont ces dernières qui peuvent promouvoir le succès de cet individu.

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Ceci prouve que c’est durant cette période que l’individu est le plus susceptible, pliant et s’adapte le mieux à ce qui le frappe. Il vaut mieux avoir des employés jeunes pour les former de manière à ce que lorsque le temps vient ils soient aptes à la responsabilité qu’on veut leur donner. Pour lui c’est l’habilité acquise qui est la meilleure car elle est la plus solide et la plus durable.

Parlant de la campagne pour les produits fabriqués en Canada. M. Fallis déclara qu’il fallait convaincre les jeunes Canadiens de l’excellence des produits canadiens qui sont les meilleurs et que c’est en eux qu’ils doivent avoir confiance et tons dans les produits étrangers.

«Nous avons, dit-il, ici un pays avec des ressources merveilleuses. Mon plus grand but est de voir ce pays se développer grâce à l’aide qui lui serait apporté par des Canadiens natifs. M. Fallis regrette l’exode des jeunes Canadiens aux États-Unis. En résume, il fait remarquer qu’ils ne font pas mieux aux États-Unis qu’ils ne font ici. Les prairies lointaines sont toujours vertes.

Pour en apprendre d’avantage sur l’émigration aux États-Unis et d’autres destinations :

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Pier A à New York. Photo: Histoire du Québec.ca.

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