Des efforts de colonisation du Canada

De nouveaux efforts de colonisation du Canada vers la fin du XVIe siècle

Depuis 1500 des nombreux navires européens sillonnent chaque été le golf et la vallée du Saint-Laurent. Les pêcheurs de morue et de baleines ils font la traite des fourrures avec les Amérindiens.

Vers 1580, ce commerce prend de plus en plus d’ampleur, car certaines fourrures sont très en demande en Europe. C’est le cas de la peau de castor, qui sert à confectionner les chapeaux de feutre que portent les Européens. En plus des pêcheurs, plusieurs marchands traversent l’océan Atlantique pour faire la traite des fourrures. Les pêcheurs et les marchands entrent souvent en concurrence pour faire du troc avec les Amérindiens, c’est-à-dire échanger avec eux des marchandises européennes (couvertures, vêtements, outils, etc.) contre des fourrures.

Le monopole des compagnies

À la fin du 16e siècle, le roi Henri IV veut assurer une présence française permanente en Amérique du Nord. Pour y parvenir, il demande à des compagnies de marchands d’exploiter les ressources du Canada et d’y installer des colons.

Les royaumes européens utilisent souvent ce mode des colonisation, qui fait appel à des compagnies. En effet, il permet de coloniser de nouveaux territoires à moindre frais.

Pour dédommager les compagnies qui financent le transport et l’installation des colons, le roi leur accorde le monopole de la traite des fourrures. Ce monopole est d’une durée limitée, habituellement de deux à cinq ans. Il offre l’avantage d’éliminer la concurrence, notamment avec les pêcheurs ou d’autres marchands. Donc d’augmenter les profits de la compagnie qui le détient.

Les premières tentatives d’établissement

Entre 1600 et 1609, deux compagnies tentent tour à tour de fonder une colonie en Nouvelle-France. Les premières tentatives d’établissement se font à Tadoussac. Puis en Acadie et dans la vallée du Saint-Laurent. Lorsqu’elles fondent une colonie, les compagnies de marchands construisent une habitation. Celle-ci sert à la fois d’abri fortifié pour les colons et de comptoir d’échange pour la traite des fourrures avec les Amérindiens.

Ces premières tentatives sont péro;;eises en raison des nombreuses difficultés auxquelles font face les nouveaux arrivants. Ainsi, les colons doivent vivre dans l’isolement pendant tout l’hiver. D’octobre à mai, aucun navire ne peut venir les ravitailler ou les secourir, car les tempêtes et les glaces empêchent toute navigation vers la Nouvelle-France. Mal préparés aux rigueurs du climat, les colons manquent régulièrement de vivres. Ainsi plsueurs d’entre eux meurent du scorbut.

et des entrepôts pour les armes et les provisions.

Périleux : Risqué, dangereux, difficile).

Résumé sur les efforts de colonisation

Les premières tentatives d’établissement en Nouvelle-France sont le résultat des efforts d’un petit groupe de marchands et de navigateurs français. Le navigateur François Gravé du Pont participe à toutes ces tentatives entre 1600 et 1608.

Tadoussac – 1600. Compagnie de marchands dirigée par Pierre de Chauvin.

Compagnies de marchands dirigées par Pierre du Gua de Monts :

Île Sainte-Croix – 1604.

Port-Royal – 1605.

Québec – 1608.

Notes

Henri IV, Roi de France (1553-1610). En tant que roi, Henri IV detient un pouvoir absolu de droit divin. Comme ce pouvoir lui vient de Dieu, il a une autorité absolue sur le Royaume de France et sur les territoires conquis en son nom).

Compagnie : groupe de personnes (marchands, banquiers, propriétaires des navires, etc.) qui s’associent en vue de faire du commerce et des profits.

Commerce : activité économique qui consiste à échanger, à acheter ou à vendre des marchandises ou des services.

Monopole : Privilège ou droit exclusif d’exploiter une ressource.

Colonie : Territoire occupé et exploité par une puissance étrangère.)

Habitation : Poste de traite fortifié comprenant généralement puslieurs petits bâtiments, dont une maison pour les colons

Voir aussi :

La traite des fourrures
Traite des fourrures. Illustration libre de droits.

4 réflexions au sujet de “Des efforts de colonisation du Canada”

  1. Cet article sur la Nouvelle-France est fascinant ! La façon dont Henri IV utilisait des compagnies pour coloniser à moindre coût est ingénieuse, mais les premières tentatives à Tadoussac et dans dautres lieux étaient vraiment périlleuses. Les colons devaient survivre à lisolement hivernal et à la malnutrition, avec des risques de scorbut à chaque coin de coin. Heureusement, les compagnies ont reçu un monopole pour la traite des fourrures, ce qui a sans doute augmenté les profits, mais pas celle de la patience des colons ! Les efforts de ces marchands et navigateurs, comme François Gravé du Pont, sont impressionnants, mais rappelons-nous que la vie en Nouvelle-France était vraiment un siège de dur labeur !

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  2. Ah, cette Nouvelle-France des débuts ! Quelle aventure ! Les colons de Tadoussac, Sainte-Croix et Port-Royal ont réellement osé ! Mais attention, le périlleux est bien leur épithète de prédilection, surtout avec ce hiver qui pare comme une enceinte naturelle infranchissable ! Pourtant, malgré le scorbut et lisolement, ces pionniers ont su faire vivre léconomie locale, notamment grâce à la traite des fourrures, ce privilège monopole qui a sans doute fait des profits fous (après avoir survécu à la tempête !). Laissons un commentaire : Bravo à ces pionniers pour leur courage, même sils ont dû faire avec des vivres limités et une navigation très limitée ! La Nouvelle-France était un vrai défi !

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  3. Cet article est fascinant ! La perspective de léconomie locale et de la traite des fourrures est particulièrement intéressante. Mais attention, ces premières tentatives de colonisation ressemblent à un jeu de périlleux où les colons ont vraiment de la chance de survivre au scorbut et à lisolement hivernal. Jadore le côté pragmatique des royaumes européens qui utilisent des compagnies pour coloniser à moindre coût, surtout avec ce monopole de traite qui élimine toute concurrence, même avec les pêcheurs ! Les Habitations fortifiées étaient probablement plus confortables quun simple abri, mais bon, cest pas la Côte dAzur ! 😉

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  4. Cet article sur la colonisation de Nouvelle-France est drôle comme un skit de comédie! Les tentatives de fondation étaient périlleuses, surtout avec les colons qui meurent de scorbut et lhiver qui semble plus long que la vie. Les compagnies et le roi se la jouent avec les monopoles de traite des fourrures, comme un jeu de poker entre riches. Laisser les colons hiverner sans ravitaillement, cest le vrai défi doptimisation! En plus, lisolement pendant lhiver, cest comme vivre dans un épisode de Lost avant lheure. Bref, une aventure comique et un peu dangereuse qui montre que les débuts sont souvent plus risqués quun match de poker avec des cartes cachées!

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