Éducation en Nouvelle-France

Éducation en Nouvelle-France

Éducation en Nouvelle-France : C’est dans le foyer spirituel de la Nouvelle-France qu’apparaissent les premières écoles.

Ces écoles sont établies par Marguerite Bourgeoys, arrivée en Nouvelle-France en 1653. En 1658, elle ouvre une école à Ville-Marie (aujourd’hui, Montréal) dans une étable en pierre.

Marguerite Bourgeoys ne cesse de recruter en France des institutrices pour une dizaine d’autres écoles éparpillées entre Québec et Ville-Marie.

Mais on constate l’absence d’un enseignement secondaire généralisée et l’absence d’universités.

De façon générale, les écoles en Nouvelle-France sont sous la gouverne de l’Église romaine catholique et le prestigieux collège des Jésuites, située dans la capitale, est le seul à donner un enseignement dont le programme est identique à celui des collèges de la mère Patrie.

Ce qui semble plus grave, le pouvoir royal interdit les presses à imprimer dans la colonie : aucun livre ne sera donc édité en Nouvelle-France et ainsi tous les imprimés sur ce vaste territoire s’adressent directement au public de la métropole.

Cependant, plusieurs colons, retiennent l’attention par la qualité de leurs écrit. Des femmes, particulièrement les religieuses, se distinguent par la qualité de leurs correspondances privées essentiellement. Parmi ces femmes, la grande mystique Marie de l’Incarnation, appelée la sainte Thérèse du Canada, Marguerite Bourgeoys, Marie Morin et Élisabeth Bégon (1696-1755), veuve du gouverneur de Trois-Rivières qui rend compte détaillé de la vie mondaine de la Nouvelle-France. Enfin, cet écrits « ont posé les assises d’un pays nouveau », selon la conclusion de Guy Frégault dans La Civilisation de la Nouvelle-France, 1713-1744 (Montréal 1969, Fides, Bibliothèque québécoise, 2e édition, 1990, p. 261).

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Éducation : Défilé lors de la Saint-JeanDeux professeures de l’école de Marguerite Bourgeoys. Photo en couleurs : Mgr de Laval, vers 1670. Photo du domaine public.

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